Marqué par la mort, après huit mois de coma, de son fils cadet âgé de vingt ans qui, le , était revenu à la maison paternelle pour se pendre après avoir adhéré au Zen macrobiotique[4], il mène jusqu'à sa mort une lutte contre le phénomène sectaire, et fonde à cet effet le Centre contre les manipulations mentales (CCMM)[5].
Œuvres
À travers un style inspiré et puissant, ses récits, généralement épiques, racontent tantôt L'Insurrection ouvrière de (1936), tantôt, l'histoire de Saint-Just (1937), ou encore, dans les Grands Moyens, science-fiction post-apocalyptique inspirée de la Guerre froide.
Les Eaux mêlées (1955), qui remporte le prix Goncourt[2], et forme avec La Greffe du printemps un diptyque intitulé Les Fils d'Avrom, raconte l'histoire d'une famille juive installée en France et liée par le sang à une famille française non juive. S'étalant sur trois générations, le récit expose le lien que la famille va forger coûte que coûte avec sa nouvelle patrie.
Romans et essais
L'Insurrection ouvrière de ou la Première Commune, 1936
La Greffe de printemps (Les fils d'Avrom - premier volume), Albin Michel, 1955
Les Eaux mêlées (Les fils d'Avrom - second volume), Albin Michel, 1955 – Prix Goncourt ; ce roman est imprégné des paysages de La Frette-sur-Seine et Herblay que l'écrivain réunit en une commune baptisée Virelay. En 1969, Les Eaux mêlées est adapté à la télévision par Jean Kerchbron avec des scènes tournées à La Frette.
Mise au net (Pour une révolution de la discrétion), 1957
« Il est mort en 1986, laissant des romans, des essais historiques (dont un « Saint-Just »), et des colères (« Je porte plainte », après le suicide de son fils Vincent, encagé dans une secte) — tous introuvables, parce que jamais réédités. »