Pendant toute la guerre, ce camp de prisonniers accueille tour à tour des militaires et civils polonais, des officiers français de à , des russes, et enfin, à la fin du conflit, des prisonniers de guerre allemands.
Évasion de mars 1942
Les premières tentatives d'évasions sont signalées dès à la faveur des promenades extérieures au camp.
Ainsi, le capitaine Billotte s'évade le et gagne l'URSS.
La nature sablonneuse du terrain permet le creusement rapide, mais fragile, de tunnels depuis les baraques.
Entre le 16 et le 18 , trois évasions nocturnes par un tunnel d'une centaine de mètres permettent le départ de 17 officiers.
C'est alors que le sous-lieutenant André Rabin est abattu par les Allemands à la sortie du tunnel[1] mettant fin à cette évasion de masse.
À partir du , les prisonniers français du camp sont permutés avec d'autres officiers polonais venus de l'Oflag II-B à Arnswalde, et les officiers français de Groß Born les remplacent.
Pierre Flament, La vie dans un camp d'officiers français en Poméranie : Oflag II D-II B, 1940-1945, Paris, Amicale de l'Oflag II D-II B (1re éd. 1957), 838 p. (BNF33855914).