Fils de Joseph-Gabriel-Toussaint Grignon, marquis de Pouzauges (1735-1805)[1], chevalier, seigneur des Echardières[2], officier au régiment d'Artois-cavalerie[3], émigré[4], et de Marie-Joséphine-Benjamine Grignon de la Pélissonière[5] (1748-1819).
En 1795, il obtient un congé pour revenir en France et devient officier du général Stofflet dans l'armée d'Anjou.
Il est aide de camp de Monsieur (futur Charles X), frère de Louis XVIII, lors de l'expédition de l'île-d'Yeu en 1795[10]. Il fut chargé par celui-ci de remettre un message à Charette pour lui annoncer la résolution prise par les généraux de différer le débarquement et de se placer en observation à l'Ile-d'Yeu. Charette répondit à Grignon: « Dites au prince que vous m'avez apporté l'arrêt de ma mort ; aujourd'hui je commande quinze mille hommes, demain je n'en aurai peut être pas quinze cents. Il ne me reste plus qu'à fuir ou à chercher une fin glorieuse ; mon choix est fait je périrai les armes à la main »[11].
Ne pas confondre le comte Roch-Sylvestre de Grignon, seigneur de Pouzauges, avec Louis Grignon, général révolutionnaire, commandant d'une colonne infernale en Vendée, auteur de nombreuses exactions et massacres à la même époque.
Biographie universelle ou Dictionnaire de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, Bruxelles, 1844.
Alphonse de Beauchamp, Histoire de la Guerre de la Vendée [archive], Paris, 1820, p. 65 et 66.
↑La Porte des Vaulx, Jean-Pierre Armand de (1826-1890), Armorial de la noblesse du Poitou convoquée pour les États généraux en 1789, impr. de Boileau et Raimond (Poitiers), (lire en ligne), p. 66
↑Société des antiquaires de l'Ouest, Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, Fradet (Poitiers), (lire en ligne), p. 424
↑Vendée. Conseil général., Rapports et délibérations : Vendée, Conseil général, Conseil général (La Roche-sur-Yon), (lire en ligne), p. 60
↑États détaillés des liquidations faites pendant l'anée 1828, par ..., Volume 4, (lire en ligne), p. 404
↑Société d'émulation de la Vendée, Annuaire départemental de la Société d'émulation de la Vendée, J. Sory (Napoléon-Vendée),, (lire en ligne), p. 116
↑Société historique et scientifique (Deux-Sèvres)., Mémoires : Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, Société historique et scientifique des Deux-Sèvres (Niort), (lire en ligne), p. 265
↑Savary, Jean-Julien, 1753-1839, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la république française, ou Annales des départemens de l'Ouest pendant ces guerres, (lire en ligne), p. 276
↑Bouillé, Louis Joseph Amour, marquis de, 1769-1850, Souvenirs et fragments pour servir aux mémoires de ma vie et de mon temps, Laffleur de Kermaingant, Pierre Paul, 1843-1920, (lire en ligne), p. 175
↑Fortuné Parenteau, Inventaire archéologique, 8-sceau de Mr Grigon, V. Forest et E. Grimaud (Nantes), (lire en ligne), p. 105
↑Alphonse de Beauchamp, Histoire de la guerre de la Vendée, ou tableau des guerres civiles, Paris, (lire en ligne), p. 65, 66
↑Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire - version révisée : Lettre G, (lire en ligne), p. 259
↑Biographie universelle ou Dictionnaire de tous les hommes qui se sont fait ...Tome septieme, Grignon de Pouzauges, Bruxelles, (lire en ligne), p. 52
On notera que Roch Sylvestre Grignon de Pouzauge figure là sous le prénom d'Adolphe, certainement une erreur de l'auteur, à la vue de toutes les autres sources, il s'agit bien de la même personne.