(à partir de l’embouchure) Rivière au Poivre, décharge du Lac des Baies, décharge du lac Rouge, décharge d’un ensemble de lacs dont Simard.
· Rive droite
(à partir de l’embouchure) Décharge des lacs Travers et Savage, ruisseau McDonald, décharge des lacs Jumeau (Est et Ouest), décharge du lac Riverin (réservoir Pipmuacan), décharge du lac de l’Ours, ruisseau Fillion.
La rivière Onatchiway coule entièrement dans la zec Onatchiway. La foresterie constitue la principale activité économique du secteur ; les activités récréotouristique, en second.
Surtout pour les besoins de la foresterie et des activités récréotouristiques, une route forestière secondaire dessert la rive Est du Petit lac Onatchiway ; d’autres routes forestières desservent la partie Nord du lac Louise donnant ainsi accès aux divers plans d’eau de cette zone[2],[3],[4].
La surface de la rivière Onatchiway est habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars.
Géographie
Les principaux bassins versants voisins de la rivière Onatchiway sont :
La rivière Onatchiway prend sa source à l’embouchure d’un lac Pétamban (longueur : 2,2 km ; altitude : 563 m), en zone forestière. Ce lac est situé du côté Sud-Ouest du lac Rouvray à :
23,8 km à l’Est de l’embouchure de la rivière Onatchiway (confluence avec le Petit lac Onatchiway) ;
11,2 km au Sud-Est du barrage de l’embouchure du lac Pamouscachiou (réservoir Pipmuacan)[2].
À partir de l’embouchure du lac de tête (lac Pétamban), le cours de la rivière Onatchiway descend sur 38,0 km selon les segments suivants :
3,5 km vers l’Est, notamment en traversant le lac des Nymphes (longueur : 0,7 km ; altitude : 563 m), jusqu’à son embouchure ;
2,5 km vers le Sud, notamment en traversant le lac Saint-Martin (longueur : 2,8 km ; altitude : 563 m), jusqu’au barrage à son embouchure ;
10,0 km vers le Sud, notamment en traversant le Grand lac Croche (longueur : 3,1 km ; altitude : 532 m) lequel reçoit le ruisseau Fillion (venant du Nord) et le Grand Lac (longueur : 4,6 km ; altitude : 532 m), jusqu’à son embouchure située au fond d’une baie du Sud ;
6,5 km vers le Sud en traversant le lac Arthur, lac Émile, le lac Henri et le lac Florence (longueur : 1,4 km ; altitude : 502 m), jusqu’à l’embouchure de ce dernier ;
4,3 km vers le Sud, en recueillant le ruisseau McDonald (venant du Nord) et du côté Est en fin de segment la rivière au Poivre ;
4,0 km vers l’Ouest en traversant le lac Louise (longueur : 5,1 km ; altitude : 456 m) jusqu’à son embouchure ;
7,2 km en serpentant vers le Sud-Ouest, puis l’Ouest, pour contourner une montagne, jusqu’à son embouchure. Cette rivière est bien encaissée entre les montagnes dont les sommets atteignent 564 m à l’Est et 503 m au Nord-Ouest[2].
L'embouchure de la rivière Onatchiway se déverse sur la rive Est du Petit lac Onatchiway dans le territoire non organisé de Mont-Valin. Cette confluence de la rivière Onatchiway située à :
4,7 km au Nord de l’embouchure du Petit lac Onatchiway (confluence avec le lac Onatchiway) ;
24,1 km au Nord-Ouest du barrage Onatchiway, situé à l’embouchure du lac Onatchiway ;
76,6 km au Nord du centre-ville de Chicoutimi (désignée « Saguenay ») ;
À partir du barrage à l’embouchure du Petit lac Onatchiway, le courant descend la rivière Shipshaw vers le Sud, d’abord en traversant notamment le lac Onatchiway, puis le lac La Mothe, avant de se déverser sur la rive Nord de la rivière Saguenay[2].
Toponymie
Le toponyme « Rivière Onatchiway » apparait au Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec (1914). L'appellation Onatchiway serait une déformation du mot innu unatshishineu qui ferait allusion à la tromperie, à la duperie, au stratagème. Selon la tradition orale, les Innus auraient échappé à une poursuite iroquoise en bernant leurs ennemis par quelque stratagème amusant. Pendant plusieurs siècles, ce territoire des environs du lac Onatchiway a fait partie des domaines de chasse et de trappe des bandes innues[5].
↑Ouvrage: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.