Risque-Tout

Risque-Tout
Langue Français
Périodicité hebdomadaire
Format format d'un quotidien (grandes pages)
Genre bande dessinée franco-belge
Fondateur Georges Troisfontaines
Date de fondation
Date du dernier numéro

Propriétaire Dupuis

Risque-Tout est un journal hebdomadaire de bande dessinée belge paru entre le et le 1er novembre 1956 aux éditions Dupuis.

Le magazine, imprimé en offset quadrichromique, présentait la particularité d'avoir le format d'un quotidien (grandes pages) et non d'un fascicule agrafé comme les autres magazines pour la jeunesse. Il faisait dans ses pages une grande part aux sciences par rapport à ceux-ci.

Historique

Le , les éditions Dupuis lancent l'hebdomadaire Risque-Tout, conçu par Georges Troisfontaines. Sa devise, portée en dessous du titre, est « Le journal du cran et de l'enthousiasme ». Un an après ce lancement, Risque-Tout n'a cependant pas trouvé un public suffisant et disparaît, laissant inachevées quelques séries de bande dessinée[1], dont Le Fils de l'aigle, qui sera repris dans Spirou.

Le niveau du journal est ambitieux, en particulier dans ses pages centrales d'actualité scientifique, qui vont de la reproduction des virus à la MHD, en passant par les enzymes et leurs possibles utilisations futures.

Risque-Tout cherchait aussi à transformer ses jeunes lecteurs en collaborateurs occasionnels. L'un d'eux, Claude Moine, arriva à faire accepter par le magazine deux de ses dessins[2],[3] daté du , avant de rencontrer bien plus tard le succès sous le nom d'Eddy Mitchell. L'un de ces dessins est exposé au musée de la bande dessinée d'Angoulême.

Séries

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. Dictionnaire mondial de la bande dessinée, par Patrick Gaumer et Claude Moliterni, Larousse, 1994, article « Risque-Tout »
  2. Éric Mandel, « Eddy Mitchell : “Sarkozy enchaîne bêtise sur bêtise” », sur lejdd.fr, (consulté le ).
    « J'ai récemment retrouvé mon premier dessin publié dans le magazine Risque-Tout. C'était un cow-boy attaché à un poteau de torture, il venait d'être scalpé par un Indien et il lui balançait : “Pendant que vous y êtes faites-moi donc la barbe.” J'avais 14 ans, et j'avais une vision du rêve américain assez burlesque. »
  3. Raymond Perrin, « Eddy Mitchell, Mandryka et Claude Dubois dans “Risque-tout” », sur Eclectisme, (consulté le ).
    Ce billet de blog montre notamment un montage du titre de journal, en une du no 37 de l'hebdomadaire, et du dessin évoqué par le chanteur sur le site lejdd.fr, à ces deux différences près que le cow-boy scalpé n'employait pas la conjonction « donc » mentionnée par Eddy Mitchell, et que l'opération de scalp n'y avait pas encore été menée à bien.