States Reorganisation Act, qui découpe l’Inde en 14 États linguistiques et 6 territoires. Hyderâbâd disparaît au profit de 4 nouveaux États.
Trop confiant dans le soutien occidental, Imre Nagy proclame la neutralité de la Hongrie et son retrait du pacte de Varsovie. L’ordre est rétabli.
2 novembre : prise de Gaza par les forces israéliennes. La Syrie et la Jordanie rompent les relations diplomatiques avec la France. Les États-Unis votent avec l’URSS une résolution de l’ONU contre la France et la Grande-Bretagne qui viennent de s’engager en Égypte, exigeant l’arrêt immédiat des combats
Nagy forme un gouvernement dans lequel les communistes sont minoritaires. L’URSS promet des concessions, mais les manifestations reprennent.
4 novembre : Coup de Budapest. Huit divisions soviétiques, appuyées par l’aviation, prennent d’assaut Budapest et écrasent les insurgés malgré leurs appels au secours adressés aux Occidentaux.
4 - 12 novembre : écrasement de l'insurrection hongroise par les Soviétiques : 200 000 hommes et 2 000 chars sont engagés.
Durant la crise de Suez, l'assemblée générale de l'ONU adopte une résolution appelant le Royaume-Uni, la France et Israël à retirer sans délai leurs troupes d'Égypte. Les États-Unis multiplient les pressions sur la livre sterling pour contraindre Anthony Eden à un cessez-le-feu. L’intervention des États-Unis, de l’URSS et de l’ONU provoquent la fin des opérations militaire (fin de la présence britannique en Égypte).
János Kádár, amené dans les fourgons de l'Armée rouge, annonce la formation d'un gouvernement révolutionnaire. Une nouvelle dictature communiste s’instaure avec János Kádár comme chef du parti rebaptisé Parti des travailleurs socialistes hongrois.
Fin de l'écrasement de l'insurrection hongroise. Des centaines de Hongrois sont exécutés, des milliers emprisonnés tandis que près de 200 000 s’enfuient en Autriche. Imre Nagy se réfugie à l’ambassade de Yougoslavie.
Imre Nagy, le premier ministre, et quarante-huit de ses partisans sont enlevés par le KGB et emmenés en Roumanie. Nagy sera condamné et pendu avec l'accord du nouveau dirigeant communiste Kádár.
au total, 18 camions remplis de cadavres auront été enlevés de la place du parlement.
le cardinal Mindszenty, ancien primat de Hongrie emprisonné de 1948 à 1955, se réfugie à l'ambassade des États-Unis où il restera enfermé jusqu'en 1971, année où il pourra quitter le pays.
malgré la condamnation de l’URSS par les puissances occidentales et les Nations unies, la Hongrie reste pendant plusieurs années sous surveillance.