Ricardo Monreal Ávila

Ricardo Monreal Ávila
Illustration.
Ricardo Monreal Ávila en 2021.
Fonctions
Président du groupe MORENA au Sénat

(4 ans, 9 mois et 15 jours)
Élection
Prédécesseur Rocío Nahle García
Successeur Eduardo Ramírez Aguilar
Sénateur mexicain

(4 ans, 9 mois et 15 jours)
Élection 1er juillet 2018
Circonscription Liste nationale
Législature LXIVe et LXVe
Groupe politique MORENA

(5 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 2 juillet 2006
Circonscription Liste nationale
Groupe politique PRD (2006-2008)
PT (2008-2012)

(5 ans, 8 mois et 11 jours)
Élection
Circonscription Zacatecas
Groupe politique PRI
Prédécesseur Arturo Romo Gutiérrez (es)
Successeur Pedro de León Sánchez (es)
Député mexicain

(2 ans, 5 mois et 1 jour)
Élection 1er juillet 2012
Circonscription Représentation proportionnelle
Groupe politique MC
Successeur Javier Gutiérrez Reyes

(1 an et 2 jours)
Élection 6 juillet 1997 (es)
Circonscription District n°3 (Zacatecas)
Groupe politique PRI
Prédécesseur Gustavo Salinas Íñiguez
Successeur María Martha Veyna Soriano

(2 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 6 juillet 1988 (es)
Circonscription District n°2 (Zacatecas)
Groupe politique PRI
Prédécesseur Pedro Goytía Robles
Successeur José Eulogio Bonilla Robles (es)
Gouverneur de Zacatecas

(5 ans, 11 mois et 30 jours)
Prédécesseur Arturo Romo Gutiérrez (es)
Successeur Amalia García Medina
Biographie
Nom de naissance Ricardo Monreal Ávila
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Fresnillo (Zacatecas, Mexique)
Nationalité Mexicaine
Parti politique PRI (1975-1998)
PRD (1998-2008)
PT (2008-2012)
MC (2012-2015)
MORENA (depuis 2015)
Conjoint María de Jesús Pérez Guardado
Diplômé de Université Autonome de Zacatecas (es)
Université nationale autonome du Mexique (doctorat)
Profession Avocat, professeur d'université et homme politique

Ricardo Monreal Ávila, né le à Fresnillo (Zacatecas), est un avocat et homme politique mexicain, sénateur entre le et le .

Élu député et sénateur trois fois entre 1988 et 2018, il est coordinateur de la campagne d'AMLO en 2012 et président du groupe MORENA au Sénat entre 2018 et 2023.

Biographie

Ricardo Monreal Ávila est né le à Fresnillo, dans l'État de Zacatecas, dans une famille de quatorze enfants.

Il étudie le droit à l'université autonome de Zacatecas (es) et poursuit sa maîtrise et son doctorat en droit constitutionnel à l'université nationale autonome du Mexique[1].

En tant que professeur d'université, il enseigne les matières de droit agraire, de droit administratif, de droit commercial, droit électoral et de droit municipal[1].

Parcours politique et parlementaire

Premiers engagements militants

En 1975, il débute son parcours politique en militant dans les rangs du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), il occupe différentes fonctions ; coordinateur national de la Défense légale du vote auprès du Secrétariat des élections de la Direction nationale. Il préside le Comité directeur du parti au sein de l'État de Zacatecas[1].

Il devient également secrétaire d'action politique de la Confédération nationale paysanne[1].

Député fédéral

Premier mandat (1988-1991)

Lors des élections fédérales de juillet 1988 (es), il est élu première fois à un mandat législatif, dans le district n°2 de l'État de Zacatecas avec le PRI.

Second mandat (1997-1998)

Après son premier mandat en tant que sénateur, il est candidat aux élections fédérales de juillet 1997 (es). IL est à nouveau élu député fédéral, toujours avec le Parti révolutionnaire institutionnel mais dans le district n°3 de Zacatecas.

En 1998, le PRI refuse de l'inscrire comme pré-candidat pour à la fonction de gouverneur de Zacatecas, il décide de quitter son parti et de rejoindre le PRD[1].

Troisième mandat (2012-2015)

Lors des élections fédérales de juillet 2012, il est élu pour un troisième mandat en tant que député fédéral avec le MC et avec la représentation proportionnelle.

À la fin de son mandat en 2015, il rejoint MORENA.

Gouverneur de Zacatecas

En 1998, Monreal Ávila se présente à la fonction de gouverneur de l'État de Zacatecas avec le PRD.

Au cours de cette campagne, Monreal soulève l'enjeu politique de l'extraterritorialité et gagne des partisans parmi les zacatecans basé aux États-Unis, qui l'a poussé à promouvoir le vote des mexicains à l'étranger et la protection du travail des mexicains migrants. En 2004, il crée la Commission pour l'attention aux migrants. Monreal Ávila remporte les élections et occupe le poste de gouverneur jusqu'en 2004.

En 1999, un an après son élection, le magazine TIME et la chaîne de télévision CNN en Español le considéraient comme l'un des 50 dirigeants latino-américains qui se distingueraient au début du troisième millénaire.

En tant que gouverneur, il met en avant diverses politiques sociales, économiques et culturelles par la création de programmes et la promulgation de lois, comme la loi de l'Institut pour la jeunesse de l'État de Zacatecas, promulguée le 11 janvier 2003 par l'Assemblée législative, avec l'intention d'intégrer les jeunes dans la vie active.

Le 29 juin 2004, avec l'objectif de promouvoir des politiques qui traitent du fait public, que ce soit sur le travail ou le développement social et de résolution des problèmes de pauvreté. Le gouvernement de Monreal Ávila a créé la loi de développement social pour l'État qui traite également des soins de santé, de l'éducation, de l'alimentation et du logement, et propose l'intégration des secteurs public et privé.

Coordinateur de la campagne d'AMLO aux élections de 2012

Lors des élections fédérales de juillet 2012, il est nommé coordinateur de la campagne présidentielle de la coalition du Mouvement progressiste (es), dont le candidat est Andrés Manuel López Obrador[2].

À l'issue de la journée électorale et les résultats connus, Monreal Ávila dénonce une violation du droit de voter librement et que le processus électoral au Mexique n'obéissait pas aux principes de légalité, d'impartialité, d'objectivité, de certitude dans les questions électorales, et que ce n'était pas un concours équitable en raison de dépenses excessives dans la campagne de l'ancien président Enrique Peña Nieto[3].

Chef de la délégation de Cuauhtémoc

Après avoir été nommé chef de la délégation de la division territoriale de Cuauhtémoc (Mexico) par le Mouvement de régénération nationale (Morena), Monreal Ávila remporte la victoire électorale en prenant ses fonctions devant l'Assemblée législative du District fédéral le 1er octobre 2015.

Au sein du programme de développement de la délégation entre 2013 et 2015, ce dernier est structuré en six axes stratégiques guidés par une politique publique qui promeut les droits sociaux, fondamentaux, fondés sur l'inclusion sociale, l'égalité et l'équité sociale.

Sous son administration, la délégation de Cuauhtémoc obtient la reconnaissance de la meilleure administration avec un sens humain et proche de la population de Mexico, décernée par l'Association des entrepreneurs et des villes sœurs en avril 2017[4].

En décembre 2017, Ricardo Monreal Ávila a présenté une licence définitive au poste de chef de délégation. Il a assuré que tous les travaux approuvés sous son administration seront achevés et qu'il se consacrera à soutenir le projet d'Andrés Manuel López Obrador[5].

Sénateur

Premier mandat (1991-1997)

Ricardo Monreal Ávila devient sénateur en décembre 1991, après son premier mandat de député, pour la circonscription de l'État de Zacatecas. Il est membre du Parti révolutionnaire institutionnel. Il remplace Arturo Romo Gutiérrez (es), sénateur démissionnaire qui se présente aux élections afin de devenir gouverneur du même État.

Second mandat (2006-2012)

Lors des élections fédérales de juillet 2006, il est à nouveau élu sénateur, cette-fois sur la liste nationale et avec le Parti de la révolution démocratique. Lors de l'ouverture de la législature, il est nommé vice-président du groupe parlementaire du PRD.

En 2008, il quitte le PRD et rejoint le Parti du travail, il est nommé président du groupe parlementaire du parti.

Au cours de son second mandat, il est l'auteur de plusieurs initiatives et projets législatifs, comme la création du projet de loi sur la Commission Vérité et Réconciliation. Il poursuit son travail aux affaires sociales et politiques.

Troisième mandat et président du groupe MORENA (2018-2023)

Lors des élections fédérales de juin 2018, Monreal Ávila est élu pour un troisième mandat de sénateur avec MORENA au sein de la Liste nationale. Le 11 juillet, un mois après les élections fédérales, il est nommé président du groupe MORENA au Sénat par AMLO[6].

Au cours de son mandat en tant que président du groupe parlementaire, il s'oppose à plusieurs réformes d'AMLO, notamment l'importante réforme électorale. Lors de la séance et l'examen au Sénat, il vote contre la réforme et à l'inverse de l'ensemble de tous les autres sénateurs du groupe. À l'issue du vote, AMLO décline les rumeurs d'une exclusion de Monreal et déclare que « le peuple le jugera »[7].

En juin 2023, il annonce son intention de se présenter à la primaire interne de MORENA qui désignera le candidat unique du parti pour l'élection fédérale de 2024[8]. Il est opposé en interne aux candidatures de Claudia Sheinbaum et Marcelo Ebrard par exemple.

Le 16 juin, sa démission en tant que sénateur et président de groupe est effective, lui permettant de participer au processus interne[9].

Notes et références

  1. a b c d et e (es) « ¿Quién es Ricardo Monreal, el senador de Morena que busca ser presidente de México en las elecciones 2024? », sur sdpnoticias.com,
  2. (es) « AMLO presenta a su equipo de campaña; confirma a Monreal como coordinador », sur proceso.com.mx,
  3. (es) « Presenta Monreal 'libro negro' de la elecciones », sur elsiglodetorreon.com.mx,
  4. (es) « Elecciones 2018 en CDMX: Ricardo Monreal, su trayectoria », sur alcaldesdemexico.com,
  5. (es) « Renuncia Monreal a delegación Cuauhtémoc; apoyará a AMLO », sur elhorizonte.mx,
  6. (es) « Ricardo Monreal será el coordinador de Morena en el Senado », sur elfinanciero.com.mx/,
  7. (es) « Monreal vota NO, pero Morena y aliados sacan la reforma. “El pueblo lo juzgará”: AMLO », sur sinembargo.mx,
  8. (es) « Monreal alista su salida del Senado para contender por la candidatura de Morena; descarta declinar », sur eleconomista.com.mx,
  9. (es) « Ricardo Monreal renunciará en Senado el viernes », sur aristeguinoticias.com,