Reprise des complications de prothèse de genouLa reprise des complications de prothèse du genou est un acte chirurgical prenant en charge un genou lésé dans le cadre d'un échec de prothèse. ApprocheLe nombre de prothèses de genou posé chaque année aux États-Unis augmenterait de manière « exponentielle »[1]. Il s’avère donc important de proposer une méthode d’approche du candidat potentiel à la reprise chirurgicale de sa prothèse de genou douloureuse. La chirurgie de reprise de prothèse de genou paraît a priori bien différente des reconstructions de première intention du genou rhumatisant usé. Certes, il apparaît essentiel de maîtriser les principes et techniques de la chirurgie de première intention avant de s’attaquer aux reprises. Toutefois, la chirurgie de première intention sur « genou vierge » en elle-même, dit-on, ne préparerait en rien le chirurgien à prendre en charge un genou lésé dans le cadre d'un échec de prothèse. On a pu affirmer ainsi[2] que la chirurgie de prothèse de genou de première intention est une « routine bien chorégraphiée » avec une suite cohérente de temps opératoires aisément mis en œuvre et assumés au prix d’instruments bien conçus.
Le genou en échec de prothèse serait donc du genre chaotique. L’échec dans ses caractéristiques mécaniques locales devrait donc être décrit avec autant de précision que possible et selon plus d’un point de vue :
En l’absence de réponse à toutes ces questions avant la « révision », une tactique adéquate de reprise ne serait pas définie et le candidat ne tirerait pas le bénéfice escompté de sa « révision » de prothèse de genou. Une fois les causes de l’échec clairement établies, la tactique opératoire en vue de l’opération doit être à son tour bien précisée.
Si la perfection est un principe de règle en cas de prothèse de première intention, le « compromis parfait » reste seul d’actualité dans la reprise. Pour obtenir de bons résultats durables en matière de reprise de prothèse de genou, il faut néanmoins coller strictement à la tactique opératoire prédéfinie en cours d’opération. InterventionLa reconstruction se fait grosso modo selon trois temps :
L’opération plus longue, la durée de séjour en hôpital aussi plus longue et le prix des implants articulaires, sans parler de la correction préalable de l’anémie (EPO), rendent compte du coût majeur de ces opérations de reprise de prothèse du genou[3].
La chirurgie de reprise doit donc être autant que possible évitée grâce à une chirurgie de première intention bien comprise et bien mise en œuvre. Les mauvaises indications (genou peu usé par exemple, chez un sujet encore actif relativement peu gêné ou multiarthroscopé) sont aussi volontiers le lit de mauvaises poses primitives. Objectifs d’une reprise de prothèse totale de genou
Notes et références
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