René Vallery-RadotRené Vallery-Radot
René Vallery-Radot par Nadar en 1900.
René Vallery-Radot, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un écrivain français, gendre de Louis Pasteur dont il a écrit la première biographie. BiographieNé à Paris (France) d’un père critique littéraire , bibliothécaire au Louvre et homme politique français, Vallery Radot (1814-1876) et de son épouse Rosella Guiard (1826-1916), elle-même nièce du romancier Eugène Sue et de Gabriel-Marie Legouvé, membre de l'Académie française[1]. Il fait ses études au collège de l'Immaculée-Conception à Vaugirard où il se lie d'amitié avec le fils de Louis Pasteur, Jean-Baptiste Pasteur, puis à la Faculté de droit de Paris. En 1876, il est secrétaire de François Buloz, directeur de la Revue des deux Mondes. Entre 1874-1878, il rédige deux livres[2],[3]. En 1879, il devient le secrétaire de Charles de Freycinet, ministre des Travaux publics puis des Affaires étrangères puis enfin président du Conseil. La même année, il épouse (le ) la fille de Louis Pasteur[4], Marie-Louise, dont il aura deux enfants, Camille (1880-1932) et Louis. Entre 1879-1895, il aide son beau-père à affronter ses détracteurs en prenant des contacts avec la presse, en répondant aux lettres des polémistes et en rédigeant ses discours. Beaucoup plus diplomate que son beau-père, il réussissait à lui faire réécrire des lettres rédigées sous le coup de la colère, car l'illustre savant était fort irascible. Cette volonté de Vallery-Radot d'arrondir les angles explique la surprise qu'on peut avoir quand, après avoir lu son livre La Vie de Pasteur on se plonge dans la correspondance de Pasteur lui-même, où se révèlent des aspects de son caractère sur lesquels son gendre avait jeté le manteau de Noé. Vallery-Radot veille aussi sur la santé de Pasteur et l'accompagne dans les déplacements que lui imposent les nombreuses invitations envoyées de toutes les régions de France. En 1884, il publie une biographie très célèbre de Louis Pasteur[5] En 1888, il participe à l'inauguration de l'Institut Pasteur. En 1889, il écrit la notice de Poésies d'Émile Guiard. En 1892, il participe à la cérémonie du Jubilé à la Sorbonne. En 1895, à la mort de Louis Pasteur, il entreprend la rédaction d'une autre biographie de Pasteur qui paraît en 1900[6], traduite dans de nombreuses langues. En 1912, il édite un livre à tirage très limité contenant des dessins et des pastels de Louis Pasteur[7], où sont réunis des portraits de la mère, du père, des voisins, amis et parents de Louis Pasteur. En 1913, il publie un opuscule en l’honneur de Mme Pasteur dont la mort était survenue en 1910. En 1922, il prend part aux manifestations célébrant le centième anniversaire de la naissance de son beau-père, à Paris, Dole et Arbois. Il fait paraître plusieurs ouvrages littéraires sur la Bourgogne, Madame de Sévigné, ainsi que des introductions à diverses publications : correspondance du Duc d'Aumale avec Cuvillier-Fleury, biographie de Nicolas-Louis Planat de La Faye (d) , biographie d'Hégésippe Moreau, souvenirs littéraires de son père. Il est mort à l'Hôpital Pasteur (Institut Pasteur) à Paris. Titres et distinctions
Publications
Notes et références
Liens externes
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