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René Dekkers est issu d’une famille d’origine hollandaise. C’est son père qui a eu l’idée de venir en Belgique pour être le directeur de la société « Holland America Line », société d’import-export entre le port d’Anvers et les Etats-Unis. Dekkers vit avec ses deux parents, ses frères Robert et Louis (ce dernier décédé d’une hépatite à l’âge de vingt ans) et ses sœurs Anita et Olga.
Études
René Dekkers effectue ses études secondaires à l’Athénée royale d'Anvers[2]. Au sein de cette école se trouvent également Chaim Perelman et Henri Buch avec qui il fonde la section juridique du centre national de recherche de Logique[3] et avec qui il crée le Centre Perelman de philosophie du droit.
Par la suite, il étudie à l’Université Libre de Bruxelles entre 1927 et 1930, où il finit par être docteur en droit avec la plus grande distinction[4].
En , il est licencié en Droit maritime. Il s’agit d’une licence spéciale qui était accessible uniquement aux doctorants en droit et qui a vu le jour en 1922[5].
En , il est agréé de l’enseignement supérieur en droit romain et en droit comparé. Sa thèse se nomme : « la fiction juridique, étude de droit romain et de droit comparé ».
Vie privée
Son épouse
En 1933, René Dekkers se marie à Yetty D’Ieteren. Elle est née à Ixelles le et est décédée le à Lasne. Elle est issue de la famille « D'Ieteren ». Elle fait des études de droit et obtient son diplôme par la suite. C’est à l’Université Libre de Bruxelles qu’a lieu leur rencontre, dans le cadre de leur cursus juridique.
Réalisée en 1935, et dénommée La fiction juridique, étude de droit romain et de droit comparé. Elle est réalisée sous la direction de Maximilien Philonenko[6].
En 1932, il commence sa carrière académique à l’Université de Bruxelles. Par la suite, en 1945, il enseigne également à l’Université de Gand.
Entre 1965 et 1970, Dekkers enseigne à l’Université de Lubumbashi. Enfin, il est également professeur à la VUB, dès sa création en 1969.
René Dekkers ne fait pas son service miliaire car il a des problèmes d’audition et est donc réformé. Il aide l’Université Libre de Bruxelles dans ses relations avec le pouvoir occupant et dispense des cours de manière clandestine à son domicile puisque l’Université Libre de Bruxelles est la seule université fermée pendant la seconde guerre mondiale.
René Dekkers contribue largement à la rédaction du Traité élémentaire de droit civil belge de Henri De Page, dont il co-signe certains volumes et achèvera la rédaction de la seconde édition après la mort de son auteur. Après la guerre, il se consacre au droit comparé en s’intéressant surtout au droit des pays communistes, spécialement l’URSS, la Chine et l’Europe de l’Est. En 1951, il publie Bibliotheca Belgica juridica.Il publie par la suite, en 1953, son livre majeur Le droit privé des peuples[13]. La même année, il co-fonde, avec ses amis d’enfance Chaïm Perelman et Henri Buch, la section juridique du CNRL qui servira de creuset aux travaux et publications de l’École de Bruxelles (droit) sur les outils du raisonnement juridique. Parmi ceux-ci, la fiction à laquelle Dekkers avait consacré sa thèse de doctorat.En 1956,il publie Lettres de Chine et finira par publier, en 1965, Introduction au droit de l'Union Soviétique et des Républiques populaires.
Notes et références
↑Interview de ses enfants, réalisée en 2020, dans le cadre d'un cours universitaire de droit au sein de l'Université libre de Bruxelles.
↑Nouvelle Biographie Nationale (Tome 2) - Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique 1990 ; p. 106.
↑Guillaume Vannier, "Argumentation et droit. Introduction à la Nouvelle Rhétorique", Paris, Presses universitaires de France, 2015 (ISBN9782130501541).
↑Imbert, Jean, « Dekkers (René). Le droit privé des peuples. Caractères, Destinées, Dominantes. », Revue belge de Philologie et d'Histoire, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 32, no 4, , p. 1206–1208 (lire en ligne, consulté le ).
René Dekkers, Introduction au droit de l'Union soviétique et des Républiques populaires, Revue internationale de droit comparé, vol. 17, Bruxelles, 1965.
Hommage à René Dekkers, Bruxelles, Bruylant, 1982.