René Carrère est le deuxième fils de Marguerite Carrère. Son acte de naissance, tout comme celui de son frère ainé Fernand, ne mentionne pas de père. Il a 10 ans lorsque sa mère prend pour mari le bijoutier parisien Emile Ouillon. Celui-ci reconnait aussitôt les deux enfants de sa nouvelle épouse. Pour l'état civil, le patronyme de René et de son frère devient "Ouillon". Mais comme ils sont déjà de jeunes adolescents et qu'ils ne veulent pas renoncer à leur nom de naissance, ils entrent tous les deux dans la vie sous le nom de "Ouillon-Carrère".
C'est en qu'il fonde la société de production Les films René Carrère[3],[4] qui n'aura qu'une brève existence avec seulement deux films à son actif : Le Prix de beauté et Corsica. Un troisième film, Paris historique, dont le tournage avait commencé dès l'été 1923[5] avec, entre autres, les acteurs Gabriel Signoret (Louis XIV), Marguerite Madys (Ninon de Lenclos / la Voisin), Raoul Paoli (Bayard / Du Guesclin / Étienne Marcel), Geneviève Cargèse (Mlle de la Vallière) et Monique Chrysès (Marguerite de Bourgogne / Mme de Maintenon)[6], n'a jamais été terminé. Seule la première des deux parties du film a été entièrement réalisée[7] et a fait l'objet d'une présentation en [8].
Dans un tout autre domaine, René Carrère était aussi reconnu comme un escrimeur amateur de haut niveau à l'épée[9],[10].
↑Marguerite Casalonga (Paris 1865-Neuilly-sur-Seine 1935), élève de Charles Gounod, est essentiellement connue comme compositrice. Corsica est sa seule incursion connue dans le domaine du cinéma. En tant que scénariste et co-réalisatrice, elle emprunta pour l'occasion le prénom de Vanina. Elle était la seconde épouse du journaliste et homme de lettres Lucien Victor-Meunier (1857-1930) dont elle eut deux enfants.