Il fut secrétaire et fondateur de l'Association française pour l'étude de la phonation et du langage.
Il décède en 1967 dans un accident de voiture.
Canular Bourbaki
Il est l'auteur d'un canular entré dans la postérité, celui du mathématicien imaginaire Nicolas Bourbaki. Le nom de famille Bourbaki était le nom emprunté par Raoul Husson en 1923 lors d'un canular, alors qu'il était élève en troisième année de l'École normale supérieure. Il avait pris l'apparence d'un mathématicien barbu, du nom du professeur Holmgren, pour donner une fausse conférence, volontairement incompréhensible et avec des raisonnements subtilement faux[3]. L'objectif aurait été la démonstration d'un prétendu « théorème de Bourbaki ». Cette histoire amusa tellement un groupe d'étudiants, que le nom « Bourbaki » fut choisi pour les nommer.
Complot synarchiste
En 1946, il publie un apport à la théorie du complot synarchique sous le pseudonyme de « Geoffroy de Charnay » (en référence au Templierhomonyme) : Synarchie, panorama de 25 années d’activités occultes[4],[5]. L'annexe de cet ouvrage inclut l'intégralité du « Pacte Synarchique Révolutionnaire pour l’Empire Français »[6].
Alfred Sauvy émet l'hypothèse que « peu avant la guerre, Husson, en difficulté de divers côtés, est saisi par le mot, si évocateur, de « synarchie » et rédige lui-même le pacte, ce qui explique l'absence de nom d'auteur et de date. Ensuite il menace (témoignage de Georges Lutfalla[7]) ses adversaires personnels de les inscrire parmi les « synarques », s'ils lui causent quelque ennui[8]. »
Publications
Mécanismes cérébraux du langage oral et structure des langues, 1968
Étude théorique et expérimentale de la sirène glottique et ..., 1965
↑Maurice Mashaal, Bourbaki, une société secrète de mathématiciens, Pour la science, 2002 (ISBN2-84245-046-9) p. 25.
↑Emmanuel Kreis, Les puissances de l'ombre : Juifs, jésuites, francs-maçons, réactionnaires : la théorie du complot dans les textes, CNRS éditions, 2008.