À la tête d'une armée hétéroclite composée entre autres de Goths, de Vandales, d'Alamans et d'Alains, Radagaise franchit le Danube puis entre en Italie par les Alpes à la fin de l’année 405[3], balayant les défenses frontalières, puis pillant et ravageant la plaine du Pô.
Bien que régulièrement comparé au titre de roi, il est un chef militaire de part le titre burgondehendinos (chef de guerre) qu'il détient[4].
Se dirigeant vers le sud, il met le siège devant Florence[5]. Il est arrêté en par le général romain Stilicon commandant une armée romaine considérablement renforcée de contingents barbares[3], et est sévèrement battu à la bataille de Fiesole[6].
Son armée, affaiblie par la famine et manquant d'espace pour combattre ou battre en retraite, est en grande partie exterminée ; le reste est enrôlé de force dans l'armée romaine, dont, à cette époque les soldats et les officiers sont presque tous d'origine barbare.[réf. nécessaire] Radagaise est capturé devant les murs de Fiesole le et est exécuté avec les principaux chefs[3].
« Vers la fin 405, le Goth Radagaise conduisit en Italie un grand nombre de personnes - soi-disant 400 000 - sur les Alpes. L'empire fut paralysé par la peur et, pendant un temps, Stilicon resta avec les troupes à Ticinum. Une fois en Italie, Radagaise divisa ses Forces en trois. Lorsque la saison de campagne de 406 commença Stilicon se mit en marche contre lui. Pris par surprise, Radagaise fut forcé de reculer sur les hauteurs autour de Faesulae, où il a été capturé et exécuté. Les deux autres groupes furent rapidement battus et le reste chassé d'Italie. »[7]
↑Vladimir Kouznetsov et Iaroslav Lebedynsky, Les Alains : Cavaliers des steppes, seigneurs du Caucase : Ier-XVe siècles apr. J-C, Errance, , 281 p. (ISBN978-2-87772-295-7, présentation en ligne)
↑ ab et cJean-Louis Jouanaud, « 406-410. De l’invasion de la Gaule à la prise de Rome, l’accouchement d’un siècle », in Jean Guyon, Marc Heijmans (directeurs de publication), L’Antiquité tardive en Provence (IVe – VIe siècle) : naissance d’une chrétienté, coédition Arles : Actes Sud Éditions/Venelles : Aux sources chrétiennes de la Provence, 2013 ; 28 cm ; 223 p. (ISBN978-2-330-01646-3), p. 69