Réseau Hunter

Réseau Hunter
Situation
Région	Zone Nord et zone Sud
Création	Début 1943
Dissolution	30 septembre 1944
Siège	Lyon puis Paris
Langue	français
Organisation
Effectifs	600 à 2000 agents
Dirigeant	Maurice Belleux (11/1943-05/1944)
Personnes clés	Maurice Belleux, Jules Lormeau, Léon Dulac, René-François Pain, Léopold Malbete
Organisations affiliées	Bureau central de renseignements et d'action, Réseau Phratrie
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Le réseau Hunter est un groupe de résistance à l'occupation allemande actif en France lors de la Seconde Guerre mondiale. Ce réseau, créé en 1943, était principalement un organisme de renseignement, présent sur une majeure partie du territoire occupé.

Il appartenait aux Forces françaises combattantes, homologué sous le numéro 145.

Création

Le réseau est créé à l'automne 1943 par le commandant Maurice Belleux. Ce dernier est alors en poste aux archives et au musée de l'Air de Toulouse.

Le réseau, rattaché au Bureau central de renseignements et d'action, est principalement destiné à l'origine à alimenter les services britanniques sur l'activité allemande, particulièrement son activité aéronautique. Rapidement, c'est à l'ensemble des renseignements militaires et économiques que le réseau transmet aux autorités britanniques[1],[2].

Sous-réseaux

Deux sous-réseaux sont nés du réseau Hunter. Le réseau Jonque, dirigé par Jean-Bernard Daubard (dit Davy), spécialisé à sa création dans le renseignement aéronautique en zone occupée. Le réseau Vedette, dirigé par Raffy (dit Rosie), spécialisé dans la recherche de renseignement dans le secteur ferroviaire[3].

Principales figures du réseau

• Maurice Belleux

Notes et références

1. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le 7 février 2019)
2. Stéphane Longuet, Les réseaux de résistance de la France combattante. Dictionnaire historique, Economica SHD, 2013
3. C. L. Flavian, Ils furent des hommes, Nouvelles Editions Latines, 1948, 380 p. (ISBN 978-2-7233-0881-6, lire en ligne)