Région d'Atacama
La région d'Atacama est une région du Chili située dans le nord du pays. Elle est placée entre la région d'Antofagasta au nord, l'Argentine à l'est et la région de Coquimbo au sud. Elle fait partie de la zone désertique qui occupe tout le nord du Chili et dont la formation la plus connue est le désert d'Atacama. La cordillère des Andes qui occupe la partie orientale de la région comporte des sommets culminant à plus de 6000 m comme le Nevados Ojos del Salado (6 880 m) et le Nevado Tres Cruces (6 753 m). La capitale de la région est Copiapó. L'économie de la région repose principalement sur l'extraction du minerai de cuivre et son raffinage. GéographieSituationLa région d'Atacama est située dans le nord du Chili. Au-delà de la limite méridionale de la région débute le climat plus modéré des régions centrales du Chili. Géologie et reliefLa région présente les caractéristiques d'une région désertique. Elle est subdivisée comme le reste du pays en sous-ensembles géologiques et climatiques qui forment des bandes parallèles à la côte. En allant de l'océan Pacifique à la frontière avec l'Argentine on trouve les plaines côtières qui bordent l'océan, la cordillère de la Côte , la dépression intermédiaire , la cordillère des Andes et l'altiplano. Le désert côtierCet écosystème comporte une zone fortement influencée par le courant froid de Humboldt et par la brume côtière (la camanchaga) qui, en augmentant l'humidité de l'air, permet le développement d'une rare flore composée de cactus echinopsis et de copiapoa. Le désert intérieurLe désert intérieur est un écosystème caractérisé par une pluviosité très faible (voire par endroits nulle). Cette zone s'étend de la chaîne côtière aux contreforts de la cordillère. L'altiplano chilien et la cordillèreC'est une zone au-dessus de 3 500 mètres située en zone tropicale et recevant 300 à 400 mm d'eau l'été principalement en janvier et février.
Voies de communication et transportsLa région est reliée au reste du pays principalement par la Route panaméricaine qui permet d'atteindre Santiago, située à quelque 700 km plus au sud. Le principal aéroport est celui Copiapó (Chamonate). HistoireElle fut peuplée par les Indiens Diaguitas avant de faire partie de l'Empire Inca jusqu'à l'arrivée des Espagnols au début du XVIe siècle. Elle devint province chilienne à l'indépendance en 1810. Subdivisions territorialesProvinces et communes
Agglomérations et habitats dispersésL'administration chilienne subdivise les agglomérations en villes (ciudad) de plus de 5 000 habitants, bourgs (pueblo) dont la population est comprise entre 1 000 et 5 000 habitants, villages (aldea) de 300 à 1 000 habitants et hameaux (caserío) de 3 à 300 habitants[2].
ÉconomieCette région, peu développée dans son ensemble, tire des ressources de l'extraction du minerai de fer et du cuivre. Le tourisme est devenu une activité essentielle dans l'économie de la région. La plupart des touristes sont sud-américains, principalement Argentins, mais le nombre d'Européens s'accroît rapidement. La région n° III produit un peu moins du quart des minerais du Chili, principalement du minerai de fer avec 60 % de la production nationale, soit 5 200 000 tonnes. 72 % de la surface est non cultivable, le reste est principalement occupé par de l'élevage caprin et ovin pour la majeure partie. Peu de culture si ce n'est sur les rives du rio Copiapó. Patrimoine naturelLes principaux lieux touristiques sont les stations balnéaires de Bahía Inglesa et Caldera, qui bénéficient d'eaux cristallines et tempérées (à la différence des autres plages le long du Pacifique). L'écotourisme et le tourisme d'aventure dans les montagnes se développent bien. À 150 kilomètres de Copiapó se trouve le parc national Nevado Tres Cruces, qui, non seulement protège un grand nombre d'espèces animales alto-andines, mais héberge aussi quelques-uns des plus hauts volcans des Andes. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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