L'édition originale est réalisée à Vienne par le Bureau d'Art et d’Industrie entre l'été 1807 et janvier 1808[3]. Le titre est en français : « Trois Quatuors pour deux violons, Alto et Violoncello. Composés par L.v.Beethoven »[4]. La dédicace à Son Excellente Monsieur le comte de « Rasoumoffsky »[5] est gravée après la page de titre.
Beethoven est particulièrement fier des trois quatuors de l'opus 59[6], mais les trois ont suscité, à leur époque, l'incompréhension du public comme celle des critiques et des exécutants.
Si l'on en croit Karl Czerny, Beethoven aurait écrit l'adagio (second mouvement) « par une méditation sur l'harmonie des sphères, devant le ciel étoilé dans le silence de la nuit. » [7]
↑Durée moyenne basée sur les enregistrements discographiques cités
↑Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason n°379 du mois de février 1992
↑Christophe Huss, « Quatuor de Budapest », Le Devoir, (www.ledevoir.com)
↑« L'intégrale des Végh constitue la référence absolue pour les quatuors de Beethoven ». Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN978-2-501-02361-0), p. 69
↑« Le Quatuor Alban Berg a réussi comme nul autre l'ascension de cet Himalaya de la production beethovénienne : clarté, intensité, expressivité, sens aigu de l'architecture caractérisent cette version ». La Discothèque idéale : sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Arles/Paris, Actes Sud, , 280 p. (ISBN978-2-330-00216-9), p. 37
↑Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois de décembre 2012, p. 74
↑« C'est un Beethoven tout en tendre fraternité, voire en religiosité; les passages passionnés sont joués avec plus de chaleur que de rudesse. Le plus secret, Mozart n'est guère loin ». Guide Akaï du disque : Disques classiques, Akaï France, (ISBN978-2-253-02849-9), p. 52