Basé sur un jeu de mots (« Punk's not dead », c'est-à-dire « le Punk n'est pas mort »), ce disque symbolise le début de la deuxième vague du punk britannique[1]. Après la fin des Sex Pistols et le virage « pop » entrepris par The Clash, les médias délaissent alors le punk pour lui préférer la new wave.
Cet album devient emblématique de la deuxième vague du punk britannique : le Street Punk. Wattie Buchan a choisi ce titre justement comme réponse à la fois aux médias qui tiennent alors le punk pour mort et enterré depuis longtemps, aux anciens punks qui considèrent que le punk n'a qu'un temps et qu'il faut vite évoluer et passer à autre chose, et aux puristes qui estiment que le punk n'est pas fait pour vieillir et pour durer. C'est à ce titre une réponse directe à la chanson "Punk is dead" de Crass[2].
Production
En 1980, le groupe autoproduit un premier EP, Army Life, sur son propre label autogéré, Exploited Army Records. Cet EP attire l'attention de Produit par Dave Leaper, du label Secret Records, qui signe le groupe et produit son premier album[3],[4]. Les textes sont très provocateurs et violents[5], et la musique oscille entre punk rock, oi! et influences metal[6]. Celui-ci sort en avril 1981. Il a été remasterisé et réédité en 2001 par le label Captain Oi! avec des bonus[7].