Promouvoir est une association fondée en 1996 à Carpentras par André Bonnet, avocat fiscaliste, ancien magistrat administratif[1],[2]. Elle a pour but de promouvoir les « valeurs judéo-chrétiennes et de la famille »[3], notamment via l'action judiciaire qui l'a fait connaître du public.
En 2000, son action contre le film Baise-moi, interdit à la base aux moins de 16 ans, a débouché, à la suite d'une décision du Conseil d'État[CE 1] donnant raison à l’association, sur la recréation de la catégorie « Interdit aux moins de 18 ans non classé X » entre les catégories « Interdit aux moins de 16 » et « Interdit aux moins de 18 ans classé X »[4]. Ses multiples actions valent à l'association de nombreuses critiques, depuis Fleur Pellerin, alors ministre de la Culture[24], aux producteurs, dont Vincent Maraval après l'interdiction de Love aux moins de 18 ans[25], en passant par l'Observatoire de la liberté de création dont est membre la Ligue des droits de l'Homme[6]. À noter qu'Abdellatif Kechiche, le réalisateur de La Vie d'Adèle, a déclaré à la suite de la décision de la Cour administrative d'appel de Paris d'annuler le visa d'exploitation : « Cette décision me paraît plutôt saine. Je n’ai jamais pensé que mon film pouvait être vu par des gamins de 12 ans, et je déconseille personnellement à ma fille de le voir avant qu’elle ait 14 ou 15 ans. Aussi l’interdiction aux moins de 16 ans ne me dérangerait pas »[26].
↑Clio Weickert et Fabien Randanne, « Censure d'«Antichrist»: Promouvoir, l'association qui combat le sexe et la violence au cinéma », 20 Minutes, (lire en ligne)
↑Emmanuelle Jardonnet, « Abdellatif Kechiche juge « plutôt saine » l’annulation du visa d’exploitation de « La Vie d’Adèle » », Le Monde, (lire en ligne)