La fondation Pro Helvetia est une fondation de droit public suisse, financée exclusivement par la Confédération suisse.
Le siège de Pro Helvetia est à Berne bien que la ville de Zurich abrite l'administration de la fondation, avec une petite antenne à Genève. Pro Helvetia dispose de bureaux dans plusieurs villes du monde, qui mettent en œuvre des programmes culturels.
Présidents
Le président de la fondation est nommé par le Conseil fédéral pour un mandat de 4 ans, renouvelable une seule fois.
L’activité de la fondation englobe les tâches suivantes :
maintenir et préserver les caractéristiques culturelles du pays.
encourager les créations de l’esprit, en s’appuyant sur les forces vives des cantons, des différentes régions linguistiques et des divers milieux culturels.
promouvoir les échanges culturels entre ces régions et ces milieux.
entretenir les relations culturelles avec l’étranger.
En 2004, une exposition à Paris de l'artiste bernois Thomas Hirschhorn financée par Pro Helvetia, à hauteur de 180 000 francs suisses (la somme la plus importante investie jusqu'alors) suscite la polémique. L'exposition représente notamment une actrice qui vomit dans une urne et un acteur qui urine comme un chien devant une photo de Christoph Blocher. Ueli Maurer se dit alors choqué par l'exposition jugeant que Pro Helvetia est chargée de promouvoir la Suisse et non pas l'inverse. Christiane Langenberger qualifié le travail de Hirschhorn « douteux » et « insipide »[2]. Pro Helvetia se défend dans un communiqué en affirmant que Hirschhorn est connu « pour son engagement sans compromis contre tout ce qu'il considère comme injuste et antidémocratique »[3].
Voir aussi
Bibliographie
Franz Kessler, Die Schweizerische Stiftung Pro Helvetia, Schulthess Polygraphischer Verlag, Zürich, 1993, thèse de doctorat de droit.
Thomas Kadelbach, Swiss made. Pro Helvetia et l'image de la Suisse à l'étranger (1945-1990), Éditions Alphil, Neuchâtel : 2013, thèse de doctorat en histoire contemporaine.
↑En 1950, Pro Helevetia a ainsi organisé un concours littéraire, en partenariat avec la Tribune de Genève, que remporta l'écrivain Jacques Aeschlimann avec sa pièce Tabazan.