Prison de Fuchū
La prison de Fuchū (府中刑務所 ) est un établissement pénitentiaire situé au Japon dans la banlieue de Tokyo[1]. La prison est un bâtiment en forme de croix de style américain, avec des cellules individuelles au centre[2]. Elle possède une pièce de détente et une chapelle shinto avec un sanctuaire doré[3]. HistoireAvant 1945, la prison de Fuchū sert à enfermer les prisonniers politiques, comme les communistes Kyūichi Tokuda, Nishigawa Ryuji, Mitamura Shiro, Kuroki Shigenori[4], Yoshio Shiga, et Kim Chon-hae[1]. Après la guerre, la prison est visitée par Harold Isaac de Newsweek, le correspondant français Robert Guillain, John K. Emmerson (en), et Egerton Herbert Norman (en)[2],[1]. Seize détenus libérés en furent portés sur les épaules par une foule en liesse de 300 communistes japonais et coréens au moment de leur sortie. Criant « Banzaï pour la libération de combattants du front du peuple », la foule arborait des drapeaux rouges et des drapeaux indépendantistes coréens, puis a écouté religieusement Kyūichi Tokuda appeler au renversement du système impérial[5]. De nos jours, la prison de Fuchū est la plus grande prison du Japon et sert à détenir des prisonniers à la fois japonais et étrangers. Les prisonniers hommes au Japon sont généralement détenus à la prison de Fuchū[6]. La prison dans la cultureLa prison de Fuchū apparaît dans le livre Dix-huit ans de prison (en) (Gokuchu juhachi-nen)[2]. Par décision des Alliés de procéder à la libération de tous les prisonniers politiques, 16 personnes furent relâchées. Deux d'entre eux étaient des personnalités communistes, deux autres appartenaient à une secte religieuse qui ne croyait pas en la divinité de l'empereur, et parmi les autres se trouvaient plusieurs chefs du mouvement d'indépendance coréen[7]. Sources
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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