Il est l'un des rares Occidentaux à vivre la Seconde Guerre mondiale à Tokyo[3], notant dans ses carnets le drame des bombes incendiaires américaines tombées sur la capitale, ainsi que le désastre causé par cette arme nouvelle, Little Boy, larguée sur Hiroshima, et trois jours plus tard, Fat Man, sur Nagasaki.
En 1947, sur un appel téléphonique de Hubert Beuve-Méry (alors directeur du quotidien Le Monde), il rejoint le journal après treize ans de journalisme d'agence[3].
En 1955, il est le seul journaliste occidental accepté à suivre les travaux de la conférence de Bandung.
Il prend sa retraite en 1976 mais ne cessa d'aimer ce Japon qu'il a analysé pendant plus de quarante ans. Il a épousé une Japonaise, dont il a eu deux enfants.
Robert Guillain meurt le à Clamart. à l'âge de 90 ans.
Ouvrages
Les Problèmes douaniers internationaux et la Société des Nations, Paris : Recueil Sirey, 1930.
Le peuple japonais et la guerre. Choses vues 1939-1946., Paris : Julliard, 1947[4].
Revu et réédité sous le titre Le Japon en guerre (Stock, 1979) puis J'ai vu brûler Tokyo (Arlea, 1990)[5].
La Fin des illusions. Notes d'Indochine, février-, Paris : Centre d'études de politique étrangère, 1954.
Six cents millions de Chinois, Paris : Julliard, 1956.
Le Japon éclate sur lui-même, Paris : Le Monde, 1960.
↑Robert Guillain, Le peuple japonais et la guerre: Choses vues, 1939-1946, (Julliard) réédition numérique FeniXX, (ISBN978-2-260-04618-9).
↑Robert Guillain, J'ai vu brûler Tokyo: Un témoin raconte la guerre vue du Japon, FeniXX réédition numérique, (ISBN978-2-402-31684-2).
↑Robert Internet Archive, Les geishas, ou, Le monde des fleurs et des saules, Paris : Arléa : Diffusion, Le Seuil, (ISBN978-2-86959-029-8, lire en ligne)