La prison d'El-Harrach est construite en 1915 pendant la période coloniale, afin de remplacer la Maison Centrale, ouverte en 1855 et fermée en 1915.
Le , Hocine Aït Ahmed s'évade de la prison avec l'aide de Lakhdar Rebbah, un ancien assistant d'Abane Ramdane à Alger en 1955. Ce dernier contacte un gardien de la prison d'El-Harrach, Chouli, son ancien codétenu de la prison de Loos, au nord de la France. La date du 1er mai est retenue. Chouli fait sortir Hocine Aït Ahmed, vêtu d'un haik, au milieu des nombreuses femmes de sa famille venues lui rendre visite. Une R4 l'attendait à sa sortie[réf. souhaitée].
Le , Haniche Oussama, grand trafiquant de drogue s'évade de la prison avec la complicité de son avocate. Il avait utilisé des vêtements que lui a apportés son avocate ainsi que le badge d'accès de celle-ci. Le détenu s'est mêlé aux visiteurs des parloirs pour quitter la prison[2]. Cet événement donne suite à l'arrestation de l'avocate, déférée devant la justice et placée sous mandat de dépôt. 20 gardiens de ladite prison sont auditionnés par les enquêteurs de la Section de recherche de la Gendarmerie nationale (SRGN) de Bab Jdid[3]. Le directeur de la prison et son adjoint sont mis aussi en prison par mesure conservatoire[2]. Le , Haniche Oussama est interpellé par la gendarmerie à Aïn Témouchent, après 45 jours de cavale[réf. souhaitée].