Dans le contexte des manifestations de 2019 en Algérie, il est arrêté pour corruption et a été condamné à des peines d'emprisonnement.
Biographie
Parcours politique
Amar Ghoul est né dans la wilaya de Ain Defla. Il obtient son baccalauréat, série mathématiques, au lycée de Miliana en 1980. En 1986, il occupe le poste d'ingénieur d'État en Génie civil à Rouïba. Il continue ses études et obtient un DEA en génie nucléaire. En 1989, il part pour la France où il obtient en 1991 un doctorat en génie nucléaire. En 1998, il est diplômé à Oran où il est fait docteur d'État en génie mécanique.
Sur le plan politique, il est élu en 2002 et 2012 député à l'Assemblée populaire nationale pour le parti islamiste MSP mais il ne siégera jamais, appelé à chaque fois à un poste gouvernemental.
Il a fait partie de quatorze gouvernements en tant que ministre de la Pêche de 1999 à 2002 puis comme ministre des Travaux publics de 2002 à 2013.
En 2012, il quitte le MSP, pour créer le parti R E A (Rassemblement de l'Espoir de l'Algérie)[1]. Ce parti veut rassembler islamistes, nationalistes et démocrates et a pour références: l’islam, l’arabité, l’amazighité, la déclaration du 1er novembre 1954, la constitution, le patrimoine culturel du peuple algérien, les valeurs et les expériences humaines[2].
Le , Amar Ghoul est désigné par le président Bouteflika ministre des Transports, poste auquel il est reconduit lors du remaniement ministeriel de [3].
Du au [4], il est ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat[5],[6].
En , il est nommé sénateur, succédant à Mustapha Cheloufi[7].
Accusé de « dilapidation de deniers publics, de corruption et d'attribution d'indus avantages » dans une affaire liée à la construction d'une pénétrante de l'autoroute Est-Ouest, il est condamné à 4 ans de prison en mars 2022[16].
En décembre 2022, il est condamné à quatre ans de prison pour, notamment, « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus privilèges lors de conclusion de marchés publics »[17].