Pont terrestreUn pont terrestre ou pont de terre, en biogéographie, est un isthme ou une large bande de terre entre deux zones qui seraient autrement séparées, ce qui permet aux animaux terrestres et aux plantes de traverser et de coloniser de nouvelles terres. Les ponts terrestres peuvent être créés par une régression marine dans laquelle le niveau des mers baisse, faisant apparaitre des portions du plateau continental peu profondes, qui étaient légèrement submergées ou lorsque de la terre émerge par la tectonique des plaques, ou parfois lorsque le plancher de la mer remonte à cause du rebond post-glaciaire, après une période glaciaire. Principaux exemplesLes principaux exemples sont :
D'autres ponts terrestres sont plus hypothétiques, fondés sur des arguments paléontologiques (parenté d'espèces actuelles ou fossiles trouvées sur des terres aujourd'hui séparées par une étendue d'eau) et géologiques (des hauts-fonds, notamment), mais sans preuve formelle. C'est par exemple le cas :
Théorie du pont terrestreAu XIXe siècle, un certain nombre de scientifiques ont noté d'énigmatiques similitudes géologiques et zoologiques entre des zones très éloignées. Pour résoudre ces problèmes, « ... chaque fois que les géologues et les paléontologues n'ont pas d'explication pour les similitudes transocéaniques évidentes de vie qu'ils ont constaté lors de leurs découvertes de gisements de fossiles, ils aiguisent leurs crayons et esquissent des ponts terrestres entre les continents appropriés »[2]. Le concept a été d'abord proposé par Jules Marcou dans les « Lettres sur les roches du Jura »[3]. Ces ponts terrestres hypothétiques sont les suivants[4] :
Tous ces ponts sont devenus obsolètes avec l'acceptation progressive de la dérive des continents et le développement de la tectonique des plaques au milieu du XXe siècle. Bibliographie
Notes et références
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