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Morphologie urbaine
Lieux-dits
Baty, Champs Saint-Clet, Joncquière, Malfait, Monts, Wairchat et Quartier du Roi.
Cités
Cité Saint-Clet et cité Sainte-Face.
Évolution démographique
Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
Le village est cité pour la première fois en 840 par Louis le débonnaire qui cédait le domaine à un dénommé Ekkard. Pont-de-Loup était une possession de la Principauté de Liège, le village s'étendait au-delà de Châtelet. En 1867, le petit hameau de Pironchamps devint une commune indépendante qui fusionna, en 1977, avec la commune voisine de Farciennes.
Jacques Stainier est seigneur de Pont-de-Loup, située près de Châtelet vers 1550.
Par contrat de mariage devant Me Pirquet à Liège le , sa fille Louise épouse Charles Bady II, qui devient de ce fait seigneur de Pont à la mort de son beau-père. Il est le fils de Charles Bady Ier, écuyer et de Jeanne de Preelles. Les Bady sont originaires de Liège. Ils ont pour armes : « D'azur au lion grimpant d'or, tenant dans ses pattes une clef d'argent »[2].
Bertrand Bady Ier, fils de Charles II, seigneur de Pont, épouse à Marchiennes (sans doute plutôt Marchienne-au-Pont que Marchiennes), par contrat du , Barbe Bruant, fille d'Henri. Veuf, il se remarie, le nom de sa deuxième femme n'est pas connu. Il établit son testament le .
Martin Bady, fils de Bertrand Ier; seigneur de Pont, mayeur de Dampremy, où il épouse par contrat du Françoise Blatton, fille de Jean-François et petite-fille de Jacques, bourgmestre de Thuin. Elle est veuve en 1626 et en 1648. Elle a eu six enfants nés à Dampremy dont :
Bertrand Bady II (1617-1685), fils de Martin, né à Dampremy, y baptisé le , seigneur du Pont, époux de Anne Marie Albert puis de Hyacinthe Dumont, morte le . Bertrand meurt à Namur paroisse Saint-Jean l'Évangéliste le . Il a eu cinq enfants dont :
Lancelot dit Charles, mort à Marchienne-au-Pont le qui avait eu un fils Charles Bady III, capitaine au régiment allemand de Reding, au service de la France par commission du , mort le .
Alexandrine épouse par contrat du François Nicolas Stainier, fils de Robert et de Marguerite Burlen (Stainier est le nom de famille de l'épouse de Charles Bady II ci-dessus)[3].
Étymologie
Étymologie possible : bois (germ. lauha) du marais (francique polder)[4].
Tour romane de Pont-de-Loup, est la tour de l'ancienne église paroissiale Saint-Clet entouré d'un cimetière partie militaire et partie civil[5].
L'église Saint-Clet, en style néo-gothique édifiée en 1861 et consacrée en 1952[6].
Le culte ND Del Manock
La bienheureuse Marie Del Manock est citée pour la première fois en 1358. Vierge locale, elle est l'objet de vénération par les personnes qui viennent l'invoquer pour la guérison de leur surdité.
Sport
Du point de vue sportif, Pont-de-loup abrite le club de foot et les deux clubs de basket :
Le club de basket féminin ( Royal Spirou Pont-de Loup ) créé en 1927
Le club de basket garçon ( Royal Eclairs Pont-de-Loup ) qui se sont bien démarqués cette saison (2012-2013) par une qualification de la P1 pour les Playoffs et un titre ainsi que la montée en P2 de la compétitive équipe P3.
Infrastructure
Salle omnisports terminée en 1972 et opérationnelle en 1974[7].
Liste des bourgmestres
Godefroid Goret (1853) : également conseiller provincial et directeur-gérant du charbonnage du Boubier
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
↑Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 7-8, lire en ligne.
↑ a et bPaul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 8, lire en ligne.
Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN2-87009-588-0, lire en ligne)