Elle se compose d'un bourg central important (Pont-Hébert) et de plusieurs écarts : les Pézerils (avec sa chapelle), le Hameau Thomasse, les Fourneaux, la Chesnée, le Clos Bessin, le Rocher, le Hamel au Duc, le Buisson, Village aux Boisdres, la Bruyère, l'Hôtel Gautier, Esglandes (avec chapelle, cimetière, château), le Gué Hébert, la Verdelette, la Huberdière, la Vicquerie, la Hucherie, la Fautelaye, la Raierie, la Vannerie, l'Épine au Verdier, la Godarderie, le Bois, la Martinière, l'Onfraie, Beaupré, la Bréhannerie, le Mesnil Durand (avec sa chapelle), la Crespinnière, la Bessinière, la Goutelle, l'Hôtel Pastey, les Hauts Vents, les Bas Vents, l'Hôtel Adam, le Hameau Billard.
La partie ouest de la commune est composée de vastes champs dont le Vignot (lieu-dit non bâti).
À côté de la Godarderie, on trouve les restes d'une carrière.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Pons Herberii en 1260[3].
Microtoponymie
Mesnil Durand attesté au XIIe siècle sous la forme Maisnillo Durand[4].
Esglandes, attesté au XIIe siècle. Jadis Aiguelande, du latin Aquilanda, « terre d'eau ». Toponyme évident puisque basé dans les prés humides des marais du Cotentin[5]. Le village d'Esglandes est cité en 1026 dans un acte comme faisant partie de la donation faite à Adèle, fille du roi Robert, par le duc de Normandie Richard III[6].
Les lieux-dits en Y-ère/-erie sont des habitats ultérieurs, résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des XIe – XIIIe siècle. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière.
Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le / Clos / Pont / Maison)-Y sont des constructions plus tardives, ils désignaient la propriété de la famille Y (comme Pont-Hébert lui-même).
Histoire
Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, en 1346, lors de la chevauchée d'Édouard III sur le sol français, les troupes freinés dans leur avance sur Saint-Lô, le pont sur la Vire ayant été détruit par les français, passèrent la nuit du à Pont-Hébert avant de pouvoir franchir le fleuve une fois le pont réparé[7].
La commune est créée en 1836 par la fusion des communes de Bahais, d'Esglandes et du Mesnil-Durand. Le hameau Bahais a été rattaché à la commune de Cavigny.
Depuis 1945, Pont-Hébert s'accroît. Ce qui était autrefois le simple hameau Pont-Hébert (basé sur la Vire) s'est développé en bourg sur l'axe RN174, contenant la majorité de la population.
Professeur retraité, ancien 1er secrétaire fédéral du PS de la Manche, ancien conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Daye
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
En 2020, la commune comptait 1 575 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Pont-Hébert (commune déléguée)[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Manche Confection : fabrication de vêtements pour femmes et fillettes.
Laiterie Claudel, en fait située à La Meauffe et Rampan. La laiterie a été fermée en 1986.
Ferme de la Blanche Maison (ferme expérimentale).
Lieux et monuments
Église Saint-Aubin des XIXe – XXe siècles. Elle fut reconstruite, à l'exception du clocher, de 1954 à 1956 selon les plans de l'architecte Étienne Martinet. À l'intérieur, verrière du XXe de Paul Bony, statue de saint Aubin du XVIIIe. L'édifice est labellisé patrimoine du XXe siècle[14].
Chapelle Saint-Pierre d'Esglandes (restes du clocher de l'ancienne église paroissiale et cimetière).
Chapelle des Pèzerils du XIIIe siècle.
Chapelle du Mesnil-Durand du XVIIe siècle, dans le cimetière du Mesnil.
Ferme-manoir des Pézerils du XVIIe siècle en schiste, avec à proximité les vestiges d'un château commencé à la fin du XVIIIe siècle et qui n'a jamais été achevé[14].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑« Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche décembre 2017 - numéro spécial 94 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, no 94, (lire en ligne [PDF]).
↑Site SNCF TER Basse-Normandie, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Halte ferroviaire de Pont-Hébert lire (consulté le 19 août 2012).
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Droz, , p. 1670.
↑Toponymie générale de la France, Volume 1 par Ernest Nègre.
↑Histoire du diocèse de Coutances et Avranches par Auguste François Lecanu - 1878.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 173.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 466.