Plougar

Plougar
Plougar
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landivisiau
Maire
Mandat
Laurent Le Borgne
2020-2026
Code postal 29440
Code commune 29187
Démographie
Gentilé Plougarois
Population
municipale
790 hab. (2022 en évolution de +0,89 % par rapport à 2016en évolution de +0,89 % par rapport à 2016)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ nord, 4° 09′ ouest
Altitude Min. 53 m
Max. 118 m
Superficie 17,48 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Landivisiau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Landivisiau
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site de la commune

Plougar [plugaʁ] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Son nom Breton est Gwikar.

Géographie

Carte de la commune de Plougar.

Plougar est une commune située dans le Léon, dans le nord du département du Finistère. Un petit fleuve côtier, le Guillec, a l'essentiel de sa partie amont à l'ouest du bourg de Plougar (même si sa source est dans le bois de Tréanton, situé en Saint-Vougay) ; avec plusieurs de ses petits affluents, il draine la partie nord du finage communal ; un de ses affluents de rive droite, le Stang, sépare la commune de Plougar de sa voisine orientale, Plougourvest. Un autre petit fleuve côtier, la Flèche et un de ses affluents de rive droite lui servent de limite occidentale avec la commune voisine de Saint-Derrien.

Le territoire communal est formé par un morceau du plateau du Léon, en pente douce vers le nord (les altitudes maximales sont au sud de la commune, vers 115 mètres aux alentours de Ty Nevez et Spernen), s'abaissant vers 90 mètres dans la partie nord de la commune ; ce plateau est échancré par les vallées des cours d'eau précités qui s'abaissent jusque vers 70 mètres d'altitude à leur sortie du territoire communal.

L'habitat rural traditionnel est dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées ; le bourg est excentré dans la partie ouest de la commune et est à l'écart des principales voies de communication, la D 30 passant à l'est et la D 229 à l'ouest du bourg, ces deux axes routiers venant pour le premier cité de Landivisiau via Bodilis, pour le second cité de Landivisiau via Saint-Servais et Saint-Derrien se rejoignant au-delà de la limite nord de la commune en direction de Saint-Vougay et Plouescat.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 9,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 057 mm, avec 16 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Servais à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 160,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

Typologie

Au , Plougar est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), zones urbanisées (4,4 %), prairies (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploegar vers 1330 et en 1467[13], Ploecar en 1426[14].

Plougar vient du breton ploe (paroisse) et de Car, nom d'un saint breton[13].

Histoire

Moyen Âge

Plougar est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive. Selon Jean-Baptiste Ogée, « Saint Paul-Aurélien, premier évêque de ce diocèse en 514 fonda le monastère appelé Mouster-Pol (désormais en Bodilis), lequel fut ruiné par les guerres en 878. On rebâtit avec des pierres provenant de ses ruines l'église de Plougars [Plougar], qui fut érigée en paroisse sous le règne du duc Alain Barbetorte »[15].

Au sein de l'ancien diocèse de Léon, Plougar et sa trève Bodilis faisaient partie de l'archidiaconé du Léon[16].

Époque moderne

L'église Saint-Pierre.

Au XVIIe siècle, la seigneurie de Penhoët, sise en Saint-Thégonnec, s'étendait alors sur huit paroisses : Saint-Thégonnec, Taulé, Plouvorn, Plougar, Guiclan, Pleyber-Christ, Plounéour-Ménez et Commana[17].

Le manoir de l'Étang [l'Estang] fut construit par la famille éponyme[18] en 1481 et restauré en 1670 : long de 17 mètres et haut de 13 mètres, il est décrit dans son état de 1876 dans un article qu'une partie du manoir était à cette date démolie et que la chapelle est alors en ruines. D'autres manoirs ont existé : celui du Creac'h, disparu déjà en 1876, avait sa chapelle (une parcelle voisine a gardé le nom de Tossen-ar-Chapel) et avait été construit sur des ruines romaines (des murs et des monnaies d'époque romaine ont été retrouvés lors de fouilles) ; celui du Tourellou avait déjà totalement disparu en 1876[19], ainsi que ceux de Tronjoly et Kercoadou[13].

« Entouré de marais et de chemins impraticables de tous côtés, Plougar n'a presque aucune correspondance pendant cinq à six mois de l'année » écrit son recteur en 1774 ; « on ne peut pas y accéder à cheval, il faut passer par les talus » précise un autre prêtre en 1792[20].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougar en 1778 :

« Plougars ; à 3 lieues un tiers au sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché; à 42 lieues de Rennes et à 3 lieues un tiers de Landerneau, sa subdélégation. Cette paroisse, qui relève du Roi, ressortit à Lesneven et compte 2 600 communiants[21], y compris ceux de Bodilis, sa trève. La cure est présentée par l'Évêque. Ce territoire compte des terres en labeur et des landes très étendues : c'est un pays couvert d'arbres et de buissons. (...)[15]. »

Révolution française

Tanguy Lichou[a] fut le délégué représentant la paroisse de Plougar à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Lesneven le afin d'élire les députés représentant cette sénéchaussée aux États généraux de 1789[22].

En 1792, en réponse à une enquête, la municipalité de Plougar répond que le nombre de personnes « qui ont besoin d'assistance » est de 130 (sur 1 082 habitants)[20].

Tanguy Leyer fut élu recteur constitutionnel de Plougar le  ; il refusa sa charge, alléguant : « J'y ai été vicaire, et j'ai du me résoudre ou à quitter ou à périr (...) tant les chemins y sont mauvais et impraticables, ne pouvant me servir de chevaux [à cause des multiples] crevasses »[23].

Jean Pinvidic[b], syndic de la paroisse de Plougar, cacha chez lui Daniel Nicolas de Kerdanet pendant la Terreur.

En 1799, il n'y a plus que 46 marchands de toiles à Saint-Thégonnec (mais c'est encore la commune où ils sont les plus nombreux), 26 à Guiclan, 23 à Plouvorn, 16 à Bodilis, 10 à Landivisiau, 4 à Saint-Servais et 3 à Plougar[20].

Le XIXe siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plougar en 1853 :

« Plougar ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trève de Bodilis, devenue commune. (...) Principaux villages : le Creac'h, Kervilzic, Tremagon, Lannunvet, Languéoger, Kernoter, Trévodou, Kerdévi. Superficie totale 1 748 hectares, dont (...) terres labourables 722 ha, prés et pâturages 123 ha, bois 37 ha, vergers et jardins 6 ha, landes et incultes 723 ha (...). Moulins : 7 (de Tronjoly, Riou, de Creac'h, du Run, à eau). Géologie : constitution granitique ; micaschiste à l'est du bourg. On parle le breton[24]. »

Le pourcentage de conscrits illettrés à Plougar entre 1858 et 1867 est de 64 %. En 1863, l'école de Plougar a des « poutres pourries » et le plafond « menace de s'effondrer » ; le sol est en terre battue. En 1873 on installe un plancher[25].

Jean-Marie Picart[c] fut recteur de Plougar avant de devenir moine bénédictin dans le monastère de Kerbénéat qu'il contribua à fonder[26].

Claude Georges[d], soldat du 19e de ligne, blessé à Borny (Moselle pendant la Guerre de 1870, fut amputé de la jambe gauche[27].Il fut pensionné, buraliste (1876) - Tourneur sur bois (1893) au bourg de Plougar. Un de ses enfants, Yves Marie GEORGES (1876-1947) fut lui aussi médaillé militaire puis chevalier de la Légion d'Honneur[28].

Le maire de Plougar, Yves-Marie Poder, est révoqué en 1874 (la France est alors en pleine période d'Ordre moral) pour avoir voulu construire une école publique de filles[29] ; à l'initiative du recteur, une école privée catholique est alors ouverte avec deux religieuses enseignantes, les sœurs Hénaff et Le Coz. Quelques années plus tard, la municipalité de Plougar laissa volontairement l'école laïque, fréquentée en 1894 par 110 garçons, se délabrer, en dépit de plusieurs mises en garde du préfet. Pendant l'hiver 1894-1895, il pleut dans la classe et le préfet fait fermer l'école. « La municipalité tarde à faire les travaux nécessaires afin de nuire au recrutement de l'école au bénéfice des écoles congréganistes des communes voisines » écrit l'inspecteur[25].

Benjamin Girard décrit ainsi Plougar en 1889 :

« La commune de Plougar, située à l'extrémité sud du canton de Plouescat et enclavée, en quelque sorte, dans le canton voisin de Landivisiau, est traversée par le chemin de grande communication n° 30. Aux environs du bourg, qui a une population agglomérée de 125 habitants, on voit les restes du vieux manoir de l'Étang, en partie démoli ; il conserve encore un très bel escalier en pierres, de vingt-deux marches. La chapelle est en ruines[30]. »

Le XXe siècle

Le monument aux morts de Plougar.

Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, l'instituteur de Plougar écrit : « Il y a encore plusieurs, surtout parmi les personnes âgées, qui sont complètement illettrées et ne comprendraient pas l'instruction religieuse en français »[31].

L'expulsion des Sœurs de l'école de Plougar le (journal La Lanterne du 11 novembre 1906).

L'inventaire de l'église de Plougar le provoqua quelques incidents : une cultivatrice de la commune fut poursuivie et condamnée par le tribunal correctionnel de Morlaix à 8 jours de prison avec sursis pour « outrages aux gendarmes »[32].

L'ouverture imposée en 1906 par une mise en demeure du préfet d'une école publique de filles à Plougar est difficile : le Conseil municipal renâcle à sa construction, les deux institutrices laïques nommées ne trouvent pas à se loger ; le préfet suspend le maire qui avait refusé de faire retirer les crucifix des salles d'école[33]. Les Sœurs qui tenaient l'école privée furent expulsées manu militari le « au milieu des protestations indignées de la population et des cris de "Vivent les Sœurs !Vive la liberté ! » ; la commune se retrouve sans local scolaire, l'immeuble occupé par l'école étant la propriété d'une des religieuses[34] ; mais les « deux religieuses tiennent une école clandestine » écrit l'inspecteur d'académie en . La réouverture d'une école privée de filles en entraîna la désertion de l'école publique qui n'eut plus que 5 élèves en 1923 et ferma en 1931[25].

En 1909, le curé de Plougar fut débouté de sa requête devant le Conseil d'État qui visait à faire annuler un arrêté du préfet du Finistère en date du le mettant en demeure d'évacuer son presbytère[35].

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plougar porte les noms de 57 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[36]. Parmi eux 2 au moins sont morts sur le front belge dès le (Jean Deniel lors des combats de Maissin et Alain Péron à Rossignol) ; deux au moins sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (Jean Porhel en Serbie le (décoré de la Croix de guerre) et Émile Floch en Bulgarie le , morts tous les deux de maladie après l'armistice) ; Salomon Cadiou est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (parmi eux Hervé Georges, marsouin au 21e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le à Vauxaillon (Aisne), a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[37].

Hervé Grall[e], né à Plougar, fut un pionnier de l'aéronautique navale pendant la Première Guerre mondiale, combattant notamment en Égypte contre l'Empire ottoman, puis en Grèce. Il reçut à ce titre la Distinguished Service Medal britannique[38]. Devenu un pilote d'hydravions très expérimenté, il encadra à partir de la fin de l'année 1917 les équipages américains basés à l'Île-Tudy et finit sa carrière à la base d'hydravions de Saint-Raphaël (Var)[39].

L'Entre-deux-guerres

Le plan cadastral de Plougar en 1938 (tableau d'assemblage).

En 1923, l'école publique de filles de Plougar n'avait que 7 élèves (dont 5 provenant de la commune voisine de Saint-Vougay) ; toutes les autres filles étant inscrites à l'école privée catholique[40].

Plougar était réputée pour l'élevage des chevaux comme en témoigne cet article publié en 1930 : « La campagne entre Landerneau et Plougar (...) Très peu de bêtes à cornes au pâturage. Nous sommes au pays de l'élevage hippique dont Landivisiau est le centre (...). La visite des haras de Lanjoguer, en Plougar, va nous montrer que les éleveurs du Léon et les produits de leur savante industrie méritent la vogue qu'ils connaissent. En s'adonnant à l'élevage hippique, M. Jean-Pierre Cueff[f], propriétaire des haras de Lanjoguer, a simplement respecté la tradition de sa famille (...) L'élevage landivisien exporte partout nous dit-il : en Europe, en Afrique, aux Amériques. (...) »[41] : par exemple, Quod-Vadis, un trait breton, appartenant à ce propriétaire, fut vendu 36 000 francs à l'exposition internationale de Buenos Aires en 1926[42].En 1925, il avait reçu un prix lors du concours central de Paris[43].

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plougar porte les noms de trois hommes (Albert Gallou, François Guillerm, Victor Moal) morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[36].

L'après Seconde Guerre mondiale

En 1957, l'école privée catholique de filles devint mixte, accueillant 46 garçons ; du coup, il n'y en eût plus que 8 à l'école publique[25].

Henri Le Roux est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie[36].

Événements

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1803 1812 Aballéa Jean    
1820 1821 Jean Derrien    
1821 1826 Yves Le Bras    
1832 1845 Derrien    
1847 1870 Yves Coquil[g]   Cultivateur. Chevalier de la Légion d'honneur en mars 1866[44].
1871 1874 Yves-Marie Poder[h]   Cultivateur.
1874 1876 François Coquil[i]    
1876 1876 Jean Le Roux    
1876 1888 Yves-Marie Poder   Déjà maire entre 1871 et 1874.
1888 1890 François Coquil   Déjà maire entre 1874 et 1876.
1890 1909 Guy-Marie Le Bras[j]   Propriétaire. Cultivateur.
1909 1919 Jean-Marie Le Goff[k]   Cultivateur.
1919 1942 Alain Picart[l]   Cultivateur.
1942 1959 Alain Picart[m]   Cultivateur. Fils d'Alain Picart, maire précédent.
1959 1977 Jean-Pierre Saliou[n]   Cultivateur.
1977 1995 Jean Moysan[o]   Cultivateur.
1995 2001 Jean Bouroullec    
2001 2008 Marie-Thérèse Le Goulm[p]   La salle socio-culturelle et plusieurs logements sociaux sont construits pendant son mandat[45].
2008 26 mai 2020 Marie-France Mingam   Agricultrice
26 mai 2020 En cours Laurent Le Borgne[46]   Agriculteur retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

Démographie

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9368971 0321 0521 1821 2711 2641 3761 369
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2961 2201 2171 2201 2181 1431 1051 0861 140
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1721 1941 2331 0681 0761 0321 0371 004891
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
887854783745672685727716777
2015 2020 2022 - - - - - -
785794790------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Évolution du rang démographique

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
Rang de la commune dans le département 196 192 197 222 221 223 217 219
Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

En 2017, Plougar était, selon l'INSEE, la commune du Finistère où les retraités avaient le plus faible revenu imposable (15 657 euros).

Monuments

  • Trois fontaines, celles de Trémagon, Languéoguer et Saint-Edern, sont décrites dans leur état en 1876 dans un article du Bulletin de la Société archéologique du Finistère[54].

Légende

  • Jeanne Cozic : un mort, qui avait demandé à sa sœur d'être enterré à Lanhouarneau, et dont celle-ci n'avait pas respecté les dernières volontés, ouvre sa tombe et se fait porter, sur le dos de sa sœur, du cimetière de Plougar, où il avait été enterré, à celui de Lanhouarneau (récit par Louis-François Sauvé)[55].

Voir aussi

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Notes et références

Notes

  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Notes

  1. Tanguy Lichou, né vers 1747 à Saint-Vougay, habitant à Tronjoly, décédé le à Kermorvan en Plouzévédé.
  2. Jean Pinvidic, né le à Lanneunvret en Plougar, décédé le à Lanneunvret en Plougar, cultivateur.
  3. Jean-Marie Picart, né le à Creach Iller en Bodilis, décédé le au monastère de Kerbénéat.
  4. Claude Georges, né le à Leurbos en Plougar.
  5. Hervé Grall, né le à Tronjoly en Plougar, décédé le à Sarzeau (Morbihan)
  6. Jean-Pierre Cueff, né le à Plougar, décédé le à Plougar.
  7. Jean Coquil, né le 27 prairial an III () à Guiclan, agriculteur au manoir de l'Étang, décédé le à Plougar.
  8. Yves-Marie Poder, né le à Ty Méan en Plougar, décédé le à Ty Méan en Plougar.
  9. François Coquil, né le à Plougar, décédé le à Keryven en Plougar.
  10. Guy-Marie Le Bras, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Kzernoter en Plougar.
  11. Jean-Marie Le Goff, né le à Plougourvest, décédé le à Lanneuvet en Plougar.
  12. Alain Picart, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Kernoter en Plougar.
  13. Alain Picart, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Plougar.
  14. Jean-Pierre Saliou, né le à Plouzévédé, décédé le à Morlaix.
  15. Jean Moysan, né le a Plougar.
  16. Marie-Thérèse Le Goulm, né en 1938, décédée le à Plougar.

Cartes

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Plougar et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Landivisiau » (commune de Saint-Servais) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Landivisiau » (commune de Saint-Servais) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Landivisiau », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b c et d « Étymologie et Histoire de Plougar », sur infobretagne.com (consulté le ).
  14. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 95.
  15. a et b Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 3, (lire en ligne).
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