Pieter Franciscus MartenisiePieter Franciscus Martenisie Portrait (vers 1760-1765) par André Corneille Lens (Anvers, musée des Beaux-Arts).
Pieter Franciscus Martenisie (1729-1789) est un graveur et enseignant d'origine flamande (Pays-Bas autrichiens), qui exerça sa profession entre Paris, Anvers et Nancy[1]. BiographiePieter Franciscus Martenisie — on trouve aussi « Martenasie » ou « Martinasie » — est né le à Anvers (Pays-Bas autrichiens). Il est formé à la gravure dans l'atelier parisien de Jacques-Philippe Le Bas. On raconte que dans un croquis légendé que fit le maître de six de ses élèves, on remarque, à la suite des mentions Le Mire normand, entre Bachelay avec ses pantouffles et Chenue [sic] le petit bossu, un élève désigné par ce nom Pitre : c'est bien de Martenisie qu'il s'agit ; certaines de ses gravures sont signées « Pitre ». Il est un temps le collaborateur de Laurent Cars[2]. En 1751, il exécute le frontispice d'après Charles Eisen — qu'il interpréta souvent —, de l'Éloge de la folie d'Érasme, pour l'édition de Meusnier de Querlon ; également les illustrations d'après Gravelot dans l'édition de 1757 des Contes de Boccace ; il participe aussi à la grande édition illustrée des Fables de La Fontaine, celle de 1755-1759, d'après Jean-Baptiste Oudry, et aux côtés de Noël Le Mire. Il est nommé professeur à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers en 1762, puis directeur de l'établissement[2]. Il est graveur de la cour du duc de Lorraine en 1764[1]. Il meurt le . On connaît de lui affiches, annonces et vignettes, ainsi que des eaux-fortes d'après Berchem, Boucher, Greuze, Rubens, Wouwerman... Notes et références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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