Pierre Michel Moisson-Desroches (1785-1865) est un Polytechnicien, ingénieur du corps des mines. Il est connu pour être l'auteur d’un mémoire « Sur la possibilité d'abréger les distances en sillonnant l'empire de sept grandes voies ferrées » adressé en 1814 à Napoléon Ier. C’est la raison pour laquelle il est cité comme un précurseur des chemins de fer en France.
Moisson-Desroches adressa à Napoléon Ier en 1814 un mémoire intitulé « Sur la possibilité d'abréger les distances en sillonnant l'empire de sept grandes voies ferrées ». Ce mémoire centrait sur Paris ces sept voies ferrées[4];
De Paris à Gênes par Lyon et Marseille ;
De Paris à Bordeaux ;
De Paris à Nantes ;
De Paris au Havre, par Rouen ;
De Paris à Calais, par Boulogne ;
De Paris à Gand, par Lille ;
De Paris à Mayence.
Ce mémoire[5] en fait un précurseur des chemins de fer en France[6].
En 1831, il adresse à l’administration des Ponts et Chaussées « un projet de chemin de fer à roulettes et à glissière[7]. »
Il prend sa retraite à Boulogne sur Seine. En visite chez sa fille, receveuse des Postes à Sury-le-Comtal, il y meurt le et est inhumé dans le cimetière de Montbrison[6]. Sur sa tombe, préservée par l’Association des Amis du Rail du Forez (ARF), on peut lire : « Ici repose Pierre-Michel Moisson-Desroches, ingénieur en chef des mines, promoteur des chemins de fer en 1814, né à Caen le 9 juillet 1785, décédé le 30 mai 1865 »[8]. Cette tombe, retrouvée par hasard en 1913 dans une partie du cimetière dédiée au déblayage et au nettoyage (La Presse du p. 2/4), laissée à l'abandon a fait l'objet, en 2014, d'une rénovation par l'ARF, la ville de Montbrison et le Conseil Général de la Loire[9].
, enregistrement d'un brevet de 10 ans, déposé par Pierre Michel Moisson-Desroches-Latil, pour le « perfectionnement du traitement direct des minerais de fer par le procédé catalan »[10]
Informations complémentaires
En Fer de France, association interprofessionnelle de la filière ferroviaire française, baptise du nom de Moisson-Desroches son nouveau cycle de perfectionnement des jeunes dirigeants[11]. Elle rend ainsi hommage au talent de visionnaire de Pierre Michel Moisson-Desroches, qui avait eu avant tous les autres l'intuition de la rupture stratégique que représentait le chemin de fer.