Pierre Mamie
Pierre Mamie, est un évêque suisse, originaire de Bonfol (Jura), né le à La Chaux-de-Fonds, mort le [1] à Villars-sur-Glâne. BiographieFils de Maria et Louis Numa[2], ordonné prêtre en 1946 après des études au Collège Saint-Michel et au séminaire de Fribourg, il travaille d'abord comme vicaire à Lausanne puis comme aumônier à l'université de Lausanne. Il étudie les sciences bibliques[3] à Rome de 1955 à 1960 puis à Jérusalem. Il accompagne le cardinal Charles Journet au concile Vatican II en 1965. Il dirigera d'ailleurs la publication de la correspondance du cardinal Journet avec le philosophe Jacques Maritain. Évêque auxiliaire en , il succède à François Charrière comme évêque de Lausanne, Genève et Fribourg en 1970 et le reste pendant vingt-cinq ans. En 1971, le Saint-Siège nomme Gabriel Bullet (en) pour le seconder comme évêque auxiliaire. Il exerce la charge de vicaire épiscopal pour le canton de Vaud de 1987 à 1994. Le , il prend la décision de faire fermer le séminaire de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, alors dirigé par Marcel Lefebvre et incardiné dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. À deux reprises (1977-1979 et 1992-1994), il préside la Conférence des évêques suisses. En 1987, le Saint-Siège nomme Amédée Grab pour le seconder comme évêque auxiliaire à Genève, ce qui ne va pas sans quelque émotion du côté de la Rome protestante[4]. En 1995, la ville de Fribourg lui octroie la bourgeoisie d'honneur[5]. Pierre Mamie fut remplacé à la tête du diocèse par Amédée Grab puis en 1999 par Bernard Genoud[6]. Il se consacra alors à la poursuite de l'édition de la correspondance Journet-Maritain. Il fut l'ami de l'écrivain Frédéric Dard (alias San-Antonio) avec lequel il écrivit un livre d'entretiens, D'homme à homme, publié en 1984. Il s'opposa aux exportations d'armes par la Suisse et soutint l'aide au tiers-monde. Ses obsèques ont été célébrées en présence de l'ancien président de la Confédération Joseph Deiss. Bibliographie
Références
Liens externes
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