Pierre Charon
Pierre Charon, né le à Paris (15e, Seine), est un homme politique français. Membre des Républicains, il siège au Conseil de Paris de 2001 à 2020 et au Sénat de 2011 à 2023. BiographieFamille et étudesIl est le fils de Jacques Charon, chirurgien-dentiste du Sénat et de Mireille Cazeaux, céramiste[1]. II étudie au collège Sainte-Barbe à Paris (5e arrondissement). Il est marié le à Dominique Jarousseau, chef de cabine dans une compagnie aérienne. Il a un fils, Édouard Charon. Carrière privéeIl est chargé de mission (1978-1980), puis conseiller technique (1980-1981) auprès de Jacques Chaban-Delmas, président de l'Assemblée nationale. Il est assistant parlementaire de Marcel Dassault (député de l'Oise), puis conseiller de la direction d'Elf-Aquitaine, chargé des affaires politiques et parlementaires avant de devenir conseiller auprès de la présidence de Canal + (1981-1986). En 1986 et 1987, il est conseiller de chargé de la presse et des moyens d'information auprès de Jacques Chaban-Delmas, encore président de l'Assemblée nationale, dont il devient le directeur-adjoint de cabinet (1987-1988). De 1988 à 1989, il exerce la fonction de direction des relations extérieures et de la communication de la Société de la Loterie nationale et du Loto national (France Loto)[1]. De 1989 à 1993, auprès du maire de Paris, Jacques Chirac, il devient conseiller pour les relations avec la presse ; il est renvoyé de cette fonction par Jacques Chirac, accusé de colporter des ragots contre sa fille Claude[2],[3]. En 1993, il devient président du Groupement d'intérêt économique des sociétés de course GIE Galop. Il est chargé d'une mission interministérielle sur l'avenir de l'institution hippique par Nicolas Sarkozy (ministre du Budget) et Jean Puech (ministre de l'Agriculture et de la pêche) (1993-1995). Il est directeur exécutif auprès du président-directeur général de Canal + (1995-1997), puis directeur associé de Publicis Consultants (1999-2000). Depuis 2000, il est associé-gérant de Janus-Consultant (société de conseil en image, stratégie et relations avec la presse). Parcours politiquePierre Charon est conseiller de Paris depuis les élections municipales de . Il est vice-président du groupe Union pour un mouvement populaire (UMP) au Conseil de Paris (2002-2014) et vice-président de la commission permanente du Conseil de Paris siégeant en formation de conseil général (2004-2008). De 2008 à 2014, il est aussi vice-président du Conseil de Paris siégeant en formation de conseil général. De 2006 à 2007, il est également conseiller exécutif de l'UMP. Il exercera la fonction de conseiller politique de la fédération de Paris de l'UMP de 2006 à 2008. De 2008 à 2011, il est membre du Conseil économique et social qui devient, à la suite de la révision constitutionnelle du , le Conseil économique, sociale et environnemental (CESE). Il est conseiller à la présidence de la République de 2008 à 2010. Il est ensuite conseiller spécial chargé du Grand Paris au cabinet de Maurice Leroy, de 2010 à 2011. En outre, il est administrateur (2008), puis président du conseil d'administration du Domaine national de Chambord (2009-2011)[4]. Le , après le dépôt d'une liste aux élections sénatoriales françaises de 2011 à Paris, face à celle de Chantal Jouanno, investie par l'UMP[5], il est suspendu de l'UMP[6]. Le , il est élu aux élections sénatoriales avec pour suivante de liste Géraldine Poirault-Gauvin[7] et intègre le groupe UMP au Sénat[8]. Il réintègre l'UMP en [9]. Il est secrétaire national de l'UMP chargé de la loi PLM et membre du bureau de 2012 à 2014. Depuis 2013, il est membre de la commission nationale d'investiture (CNI) de l'UMP, puis des Républicains (LR). Lors de la création des Républicains, il devient membre du Bureau politique en [10]. Il est aussi vice-président de l’association Les Amis de Nicolas Sarkozy. À partir du , il est secrétaire national de l’UMP, puis des Républicains, pour la chasse[11]. En juin 1994, il est nommé membre de la commission générale du Conseil supérieur du cheval, en qualité de représentant des activités liées aux courses hippiques[12]. Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[13]. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé orateur national chargé de la chasse[14]. Pour les élections sénatoriales de 2017, il est tête de liste à Paris de l'une des trois listes de droite qui se présentent (« Liste Les Républicains conduite par Pierre Charon »)[15]. Il est réélu. Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel il est élu le président du parti[16]. Il est candidat dans le 15e arrondissement de Paris lors des élections municipales de 2020, en troisième position sur la liste dissidente de Philippe Goujon[17]. Au second tour, alors que Philippe Goujon fusionne sa liste avec celle d’Agnès Evren (LR), il n’apparaît pas sur la liste définitive[18] et perd de fait son siège au conseil d’arrondissement et au Conseil de Paris. En , il avait voté contre l’investiture d’Agnès Evren par Les Républicains[19]. Il préside à partir d' la Commission spéciale chargée du contrôle des comptes et de l'évaluation interne du Sénat[20]. Il soutient Valérie Pécresse au congrès des Républicains de 2021 en vue de l'élection présidentielle de 2022[21],[22]. Non réinvesti par Les Républicains pour les élections sénatoriales de 2023 à Paris, ce qu'il attribue aux pressions de Rachida Dati, il décide de présenter une liste dissidente[23]. Le , il est battu lors de ce scrutin[1]. Le 30 avril 2024, il est élevé, à l'Élysée, au grade d’officier de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron[1]. Depuis 2023, il fait partie des plus proches conseillers d'Emmanuel Macron à l'Élysée ; il compte parmi les personnalités qui, autour de Bruno Roger-Petit, Jonathan Guémas et Clément Léonarduzzi, ont incité le président à prendre la décision de la dissolution de juin 2024[1]. Distinctions
Publications
Dans la fictionEn 2011, son rôle est interprété par Dominique Besnehard dans le film La Conquête[28],[29]. Notes et références
Liens externes
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