PiemPiem
Pierre de Barrigue de Montvallon, dit Piem, est un dessinateur français né le à Saint-Étienne et mort le à Notre-Dame-d'Oé en Indre-et-Loire[1]. BiographieFamille et entouragePierre Georges Marie de Barrigue de Montvallon est issu d'une famille descendant de la noblesse de robe d'Aix-en-Provence. Fils de Serge de Montvallon, directeur de la Maison de la Chimie, et de Madeleine Champavère, il est le frère de Robert de Montvalon[2]. Piem décrit : « J'étais l'enfant rachitique et rouquin d'une famille d'Aix-en-Provence, le troisième d'une fratrie de cinq enfants, destiné à vivre dans l'ombre de ses frères aînés si forts et si brillants »[3]. Il épouse le Élisabeth Lefebvre, d'une famille d'industriels de Roubaix propriétaire du château de l'Hôtel-Noble à Vernou-sur-Brenne, avec qui il a six enfants[4] (trois garçons, trois filles), dont Thierry, connu sous le pseudonyme de Barrigue, dessinateur de presse[5],[6] et Christophe, généalogiste propriétaire des arbres fraternelle et wikifrat sur le site de généalogie Geneanet[7]. Vers 1953, il est parrain religieux de Philippe Bouvard (né en 1929), après que ce dernier décide de se faire baptiser discrètement, afin de se marier religieusement[8]. FormationAprès des études secondaires à l'école Massillon (congrégation de l'Oratoire), Pierre de Barrigue de Montvallon est diplômé de l'École nationale supérieure des beaux-arts[5] et de l'École Paul-Colin[4]. Dessinateur et artiste peintrePiem est un dessinateur humoristique et artiste peintre[4]. Il « affichait clairement ses idées de gauche »[5]. En , il termine la guerre comme « caporal décorateur »[9] à Trèves. À partir de 1947, il collabore à Témoignage chrétien et au Figaro (jusqu'en 1981). Les lecteurs du Point et de La Croix ont pu également voir ses dessins[4]. Parallèlement, il défend la profession journalistique en se syndiquant au Syndicat national des journalistes (SNJ). Il est aussi le créateur du personnage de Turlupin, qui paraissait en strips dans certains quotidiens comme L'Est républicain, notamment dans les années 1970. Il passe également par le cabaret : La Tête de lard, l'Olympia, et Bobino. Il se fait connaître du grand public en participant aux émissions télévisées Le Petit Rapporteur (1975-1976) où Jacques Martin l'appelle « l'ancêtre »[5] alors qu'il n'a que 51 ans ; il participe à l'émission La Lorgnette, qui suit le même principe que Le Petit Rapporteur, en 1977 et 1978[5],[10],[11]. Il y réalise une revue de presse en dessins, « La petite semaine de Piem », qui déplaît parfois à l'exécutif de Valéry Giscard d'Estaing[3]. Piem est connu pour fumer la pipe[12], et en 1975 il lui était possible de fumer pendant l’émission Le Petit Rapporteur[13]. Après avoir vécu à Paris, durant son enfance (île de la Cité, en face des écuries du Bazar de l'Hôtel de Ville) puis, pendant sa vie adulte (place de la Contrescarpe)[3], Piem s’est retiré à Notre-Dame-d'Oé, commune d’Indre-et-Loire, au nord de Tours, où il a été élu conseiller municipal, et continue à fumer la pipe[14]. La vie de Piem et sa carrière ont été résumées par Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, dans son discours prononcé le avant qu'il le promeuve commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres[15]. Nom de plumeLe nom de plume Piem est créé à partir des premières lettres de son prénom (Pierre) et de la première lettre de son nom de famille (Montvallon). Piem aimait à décliner en riant son nom d'artiste de la façon suivante: « Prodigieux, Irrésistible, Extraordinaire, Modeste »[16],[3]. MortPiem meurt le , le jour de son 97e anniversaire, à Notre-Dame-d'Oé (Indre-et-Loire), où il habitait depuis plus de vingt ans[8],[16]. Il est inhumé au cimetière communal de la même ville, à côté de son fils Vincent mort en 1997. PublicationsAux éditions du Cherche midi :
Chez d'autres éditeurs :
Outre ses propres livres, Piem a illustré un grand nombre d'ouvrages d'autres auteurs, par exemple l'une des rééditions de Ouilla ! docteur... de Jean Dautriat[17]. Émissions de télévisionPiem a participé régulièrement aux émissions de télévision suivantes :
DistinctionsLe , Piem est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « dessinateur de presse, écrivain ; 56 ans d'activités professionnelles et de services militaires »[18]. Chevalier de l'ordre national du Mérite, il en est promu officier le au titre de « dessinateur ; 62 ans d'activités artistiques et de services militaires »[19] puis commandeur le au titre de « dessinateur humoristique et satirique »[20]. Piem est commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres[4]. Piem est président d’honneur d’une fédération de voitures à pédales et de l'association SOS Gaspillage Argent Public, il est membre d’honneur de la confrérie des fumeurs de pipes de Morez et de Saint-Claude[21]. Pour approfondirBibliographie
Articles connexesLiens externes
Notes et références
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