La Petite Saône est une partie navigable parfois canalisée de la rivière Saône dans l’Est de la France sur une longueur de 159 km. La petite Saône se situe au milieu des trois sections de la Saône entre la Haute Saône ou Saône supérieure en amont et la Grande Saône en aval. Elle prend le relais de la rivière Haute Saône à Corre dans le département du même nom et devient la Grande Saône en aval de Saint-Jean-de-Losne à Verdun-sur-le-Doubs en Saône-et-Loire.
Origine
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la partie navigable allait de Gray en Haute-Saône à Saint-Jean-de-Losne en Côte-d'Or[3]. De nombreux aménagements sur cette voie fluviale au cours du XIXe ont permis la navigation des chalands et bateaux à vapeur[4],[5].
Puis les aménagements de la section de Corre à Gray ont permis la navigabilité sur la totalité de l’actuelle Petite Saône de Corre à Saint-Jean-de-Losne.
Navigation de plaisance
La Petite Saône, à petit débit et régulée avec ses 19 écluses, est propice aux plaisanciers[6],[7]. C'est la deuxième voie d'eau française en fréquentation plaisancière[8].
La Petite Saône relie l'Europe du Nord à la Méditerranée, les plaisanciers sont de toutes nationalités française, suisse, allemande, néerlandaise et anglaise[9].
Fret
Le fret de bateaux pouvant charger jusqu'à 400 tonnes est minime[10].
Corre est au carrefour des voies fluviales de l'Europe du Nord, de l'Ouest, de l'Est et du Sud. Elle est au confluent de la Saône, le Côney et des canaux de la Meuse et des Vosges[12].
Gray la Petite Saône s'y élargit avec une écluse automatisée, deux ports et activités nautiques de loisir[24]. Gray est le siège de la subdivision de l'organisme de gestion VNF Voies navigables de France[25]. Les deux barrages à aiguille situés à côté de l'écluse ont été remplacés au XXIe siècle par des clapets automatiques, avec une échelle à poissons.
↑« La voie navigable Méditerranée-Alsace - persee.fr », sur www.persee.fr (consulté le ) : « A l'autre extrémité du canal, on améliorera les conditions d'accès de la navigation en agrandissant les écluses d'une partie de la Petite Saône, entre Verdun-sur-le-Doubs et Saint-Jean-de-Losne, de manière à y livrer passage aux convois de chalands ou aux barques du Rhône. », p. 185.
↑T. Fleury, Annales du parlement français, Firmin Didot frères, (lire en ligne).
↑CREOCEAN, « Analyse socio-économique de la navigation fluviale et maritime de plaisance et commerciale dans les bassins Rhône Méditerranée et Corse », Agence de l'eau, , p. 10 (lire en ligne).
↑Alice Hermine Teekman, L'état des canaux, les canaux de l'Etat : l'Etat royal, l'Etat impérial, l'Etat républicain, Ed. de l'Association des amis du Musée de la batellerie, (lire en ligne).
↑Encyclopédie des gens du monde : réperatoire universel des sciences, des lettres et des arts : avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivants, Treuttel et Würtz, (lire en ligne).
↑Abbé Coudriet, Histoire de la seigneurie de Jonvelle et de ses environs , par M. l'abbé Coudriet, .. et M. l'abbé Chatelet,..., (lire en ligne).
↑Jean Baptiste Bullet, Mémoires sur la langue celtique, contenant : l'histoire de cette langue, une description étymologique des villes, rivières, montagnes, forêts, curiosités naturelles, un dictionnaire celtique, (lire en ligne).
↑Laurent Astrade, La Saône en crue : dynamique d'un hydrosystème anthropisé, Presses Universitaires Lyon, , 268 p. (ISBN978-2-7297-0743-9, lire en ligne).
↑Jules Verne, Géographie Illustrée de la France et de ses colonies (Entièrement Illustré), LCI, (lire en ligne).