Peter Schenk l'Ancien

Peter Schenk l'Ancien
Naissance
Décès
Activités
Maître
Gerard Valck (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Partenaire
Lieux de travail
Enfants
Peter Schenk le Jeune
Leonard Schenk (d)
Jan Schenk (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Gerard Valck (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata

Peter Schenk l'Ancien (Elberfeld, - Leipzig, 1711) est un graveur, cartographe et éditeur allemand actif à Amsterdam et Leipzig.

Biographie

Peter Schenk est né en et (baptisé le 26 du mois) à Elberfeld, à l'Ouest du Saint-Empire romain germanique, près des Provinces-Unies[1].

Il déménage à Amsterdam en 1675, où il devient l'élève de Gerard Valck, spécialiste de la manière noire[1]. Le , Schenk se marie avec la sœur de Gerard, Agatha Valck, à Buiksloot, près d'Amsterdam.

En 1694, Schenk et Valck achètent des gravures sur cuivre du marchand d'art et cartographe Johannes Janssonius. Avec Abraham Blooteling, beau-frère de Valck et graveur néerlandais installé à Londres, ils vont produire des estampes pour le marché londonien — bien qu'on ne sache pas si Schenk les ait accompagnés là-bas[1].

Dans les années 1690, Peter Schenk publie Admirandorum quadruplex spectaculum (« quadruple spectacle des miracles »[n 1]), un livre de gravures exécutées par Jan van Call à la suite de son voyage à Rome, via l'Allemagne et la Suisse, où il dessine de nombreux paysages naturels et urbains, qui constitue l'une des toutes premières expériences d'édition d'estampes en couleur[2],[3].

Jusqu'en 1700, il vit à Jordaan puis à la place du Dam. Il a eu trois fils, devenus eux-aussi graveurs sous sa coupe[1]. Son premier fils, Peter, né à Amsterdam, est un cartographe et marchand d'estampes reconnu. Ses fils Jan[4] et Leonardus[5], également nés à Amsterdam sont restés dans la capitale néerlandaise, et on probablement fait perdurer l'atelier de leur père. Sa fille Maria s'est mariée avec Leonard Valck, fils de Gerard, qui a repris l'atelier de son père[6].

Il part ensuite à Leipzig, où il ouvre un magasin d'art, où il vend des estampes et des cartes géographiques. Il y visite régulièrement la Leipziger Messe[7].

Schenk est graveur à la cour du roi Auguste II à Dresde[1].

En , il visite l'Allemagne sur son chemin aller-retour entre Amsterdam et Leipzig[7].

Peter Schenk meurt à Leipzig en 1711[1]. Son fils Peter reprend son magasin[8].

Œuvre

Schenk a fait le portrait de plusieurs bourgmestres d'Amsterdam : Coenraad van Beuningen (en), Johan Hudde et Nicolas Witsen.

Il a réalisé de nombreuses cartes[9] dont une du sud de l'Italie appelée Continentis Italiae Pars Australio (Amsterdam, 1703)[10].

Notes et références

Notes

Références

  1. a b c d e et f (en) « Fiche de Peter Schenk l'Ancien », sur Rkd.nl (consulté le ).
  2. (nl) « Viervoudig schouwspel van wonderen », sur kb.nl (consulté le ).
  3. (nl) A.J. van der Aa, « CALL (Jan van) », dans Biographisch woordenboek der Nederlanden, vol. 3, Haarlem, J.J. van Brederode, (lire en ligne).
  4. (en) « Fiche de Jan Schenk », sur Rkd.nl (consulté le ).
  5. (en) « Fiche de Leonardus Schenk », sur Rkd.nl (consulté le ).
  6. (en) Biographie de Pieter Schenck sur un site des cartes antiques barron.co.uk.
  7. a et b (nl) E. W. Moes, « Korte mededeelingen over Nederlandsche plaatsnijders, IV. Een « Album Amicorum » van Petrus Schenck », Oud Holland, no 22 (1904), p. 146-154.
  8. (en) « Biographie de Petrus Schenck »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) sur geographicus.com.
  9. (en) Liste des œuvres de Peter Schenk sur digital.ub.uni-duesseldorf.de.
  10. (en) Continentis Italiae Pars Australior: Sive Regnum Neapolitanum; Hispaniae Obediens: Subdivisum In suos Districtus, Terras, Atque Principatus, Quibus adjectae Sicilia, In Valles tripartita et Contra Turcas ejus Propugnaculum Malta Insula, numérisée par Universitäts- und Landesbibliothek Düsseldorf.

Annexes

Bibliographie

  • (fr) Charles Le Blanc, Manuel de l'amateur d'estampes : contenant le dictionnaire des graveurs de toutes les nations, Paris, Bouillon, vol. 3 (1888).
  • (de) « Pieter Schenk » dans Thieme-Becker, vol. 30 (1936), p. 29-30.
  • (nl) Hollstein, vol. 25 (1981).

Articles connexes

Liens externes

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