Le perroquet de fougue (mizzen topsail en anglais) ou hunier de fougue est le terme utilisé pour désigner le hunier du mât d'artimon[1] (arrière) ainsi que la vergue et le mât qui le porte[2].
Position sur le gréement et sémantique
Pour un trois-mâts carré à voile simple il s'agit de la 2e voile la plus haute du mât d'artimon. Sur les grands voiliers à voiles doublées, il s'agit des 4e et 5e voiles du mât d'artimon : on parle alors de perroquet de fougue fixe (la plus basse) et de perroquet de fougue volant (la plus haute).
Seul le hunier sur l'artimon possède un nom spécifique. Le terme "perroquet" de fougue peut constituer une erreur (faux-ami) avec le perroquet sensu-stricto, qui est la voile située au dessus du hunier. Par ailleurs le perroquet du mât d'artimon ne s'appelle pas perroquet mais perruche.
Notes et références
↑Manuel de matelotage et de voilerie à l'usage des marins professionnels et des plaisanciers (Devilliers G., Editions Maritimes & d'Outre-Mer 1971), page 184
↑Dictionnaire de la marine à voiles (Pâris et De Bonnefoux, réédition de 1999), page 501
Voir aussi
Bibliographie
Parïs Bonnefoux et De Bonnefoux, Dictionnaire de marine à voiles, Editions du Layeur, 1999 (réédition d'un ouvrage du xixe siècle), 720 p.
Georges DEVILLERS, Manuel de matelotage et de voilerie à l'usage des marins professionnels et des plaisanciers, Editions Maritimes et d'Outres-Mer (Paris), , 445 p.