Au , Peillonnex est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 34 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[5],[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[6]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (58 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), zones urbanisées (13,3 %), forêts (12,8 %), zones humides intérieures (0,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
La première mention de Peillonnex apparaît dans une charte de donation de 1012, sous la forme Peloniacus, on trouve ensuite les formes Pellionai en 1156 ; Pellionas en 1262 ; Pellonay en 1262 ou encore Cura de Pellionay vers 1344[10]. Il s'agit probablement du nom de domaine d'origine gallo-romaine Peloniacus, dérivé avec le suffixe -acus du nom d'homme comme Palonius[10].
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La première mention de Peillonnex remonte à l'année 1012, peut être 1019, avec la charte dite du comte Robert concernant une donation au prieuré[12],[13]. Le comte de Genève Amédée Ier donne, en 1156, le prieuré à l'abbaye d'Abondance[13].
Lors de l'occupation du nord du duché de Savoie, le prieuré est incendié par les réformés Bernois en 1589[13]. Le projet de sa destruction est envisagé en 1781 sans qu'il n'y ait de suite[13]. Lorsque le duché est à nouveau occupé au cours de la période révolutionnaire française le prieuré est supprimé et ses biens sont mis aux enchères entre 1794 et 1795[13].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1860
1865
Joseph Chambet
1865
23 octobre 1870
Hippolyte Amoudruz
1870
1874
Émile Chambet
1874
1876
Jean Longuet
1876
1877
Émile Chambet
1877
1878
Jean Longuet
1878
1891
François Gavard
1891
1900
Joseph Nicolas Déturche
1900
....
Édouard Pellet
....
...
...
mars 2008
Mars 2014
Jean-Jacques Duval
...
...
2014
2020
Daniel TOLETTI
Mars 2020
En cours
Christian RAIMBAULT
Sans étiquette
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2021, la commune comptait 1 363 habitants[Note 5], en évolution de −1,94 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'Odyssée de Peillonnex, seconde édition, les 4, 5 et . Trois spectacles nocturnes (La Cocha - Saint Bernard affronte le Diable - Le Loup de Covagny) et une pièce de théâtre (Le Mystère de Peillonnex).
Économie
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Claude-François Bastian (1640-1724), né à Peillonnex. Après avoir fait sa profession entre les mains du supérieur augustin de Notre-Dame de Sixt, il devint prieur claustral du prieuré augustin de Peillonnex de 1672 à son décès en 1724[13]. Sous son impulsion, le prieuré qui avait connu un déclin certain, fit preuve, dès lors, d'un vigoureux renouveau.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est datée du XIIe siècle, elle est inscrite au registre des monuments historiques. Son architecture mêle l'art roman et l'art baroque savoyard. Un somptueux son et lumière met en valeur l’un des plus beaux fonds de chœur baroques de Haute-Savoie. Visite guidée. Un petit parcours pédestre « errance autour du prieuré » porte un regard sur le paysage environnant et l'architecture de l'église.
Parti ; au premier coupé au I d'or équipolé de quatre points d'azur, au II palé d'or et de gueules, au second d'argent à une crosse contournée de sable.
↑Le -x final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1],[2],[3].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) comprend une ville-centre et 33 communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bHenry Suter, « Peillonnex », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14