Paul de La BoulayePaul de La Boulaye
Paul de La Boulaye, de son nom complet Charles Antoine Paul Georgette du Buisson de La Boulaye (né à Bourg-en-Bresse le - mort à Moulins le ) est un peintre français. Élève de Bonnat, il se spécialise dans les scènes de genre, les portraits et la peinture d'histoire et religieuse. Deux de ses toiles – La Mère Auberger (1884) et Le Baptême de l'orphelin (1884) – sont exposées au musée Anne-de-Beaujeu à Moulins. Il ne doit pas être confondu avec un peintre homonyme, Paul de La Boulaye (1902-1961), qui appartient à une autre famille (Lefebvre de La Boulaye). BiographieFamillePaul de La Boulaye était le fils d'Eugène Georgette du Buisson de La Boulaye (1810-1888) et d'Adrienne de Graindorge d'Orgeville de Mesnil-Durand (1811-1859). Son grand-père paternel, Jean Baptiste Georgette du Buisson (1781-1856), vicomte de La Boulaye, avait été secrétaire général de la maison du roi puis intendant de la liste civile et député sous la Restauration ; Louis XVIII le fit vicomte héréditaire le . Sa famille maternelle était une famille d'officiers. ExpositionsPremière exposition au SalonIl expose au Salon à partir de 1873 (David, Martyre, Adoration des bergers) des tableaux religieux. Salon "paysan"Il oriente peu à peu sa peinture sur des références régionales, d'abord de la Bresse (Au sermon, souvenir de la Bresse, 1879[1]), puis bourbonnaise (Le baptême de l'orphelin, 1884), dans laquelle ses personnages portent des costumes locaux et ont des traits correspondant aux gens de la région. Ses thèmes deviennent alors paysans. Valeurs de travail, d'économie et d'ordre moralDans la seconde moitié du XIXe siècle, il évolue vers une forme d'académisme et reprend les valeurs de travail, d'économie et d'ordre moral. Il est récompensé à l’Exposition Universelle de 1889 pour "Les marchandes de volailles de Bresse" et reçoit une médaille. Mariage en 1881Il épouse en 1881 Constance Chabot (1857-1895), d'une famille de notables bourbonnais, dont le père fut maire de Toulon-sur-Allier. Elle lui donnera une descendance. Son mariage l'attache au Bourbonnais, auquel il devra par la suite une part importante de son inspiration (La Mère Auberger qui représente la tradition, Le Baptême de l'orphelin, Le Chapeau bourbonnais). Sa descendanceSa petite-fille, Chantal de Vigan, est elle-même artiste-peintre (elle peint sous le nom de Moulin-Vigan). Quelques œuvres
Notes et références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia