Sans doute formé par son père, il produit ses premiers travaux gravés sous le nom de « Henri Thiriat » pour L'Illustration (1890) et Le Tour du monde (1892). Sa production de bois gravés décline à partir de 1896. Désormais, il va se consacrer au dessin et à l'aquarelle. En 1904, il est à Londres, et devient correspondant pour The Sphere sous le nom de « Paul Thiriat »[1].
On connaît de lui des couvertures et dessins pour Le Journal illustré, Le Petit Journal, L'Omnibus, La Veillée des chaumières, L'Ouvrier, Mon Bonheur, L'Illustré national, Le Journal rose, Pages folles, Le Monde illustré...
En 1906, il est élu vice-président de l'Association de la presse illustrée[7].
Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, sur le front, il devient reporter de guerre, et exécute des aquarelles signées « Paul Thiriat », qui sont des témoignages assez réalistes, reproduits dans des périodiques britanniques comme The Graphic et The Sphere, et dans des supports français, comme Excelsior, Les Annales politiques et littéraires, Le Flambeau, Le Panorama de la guerre[8]...
Après guerre, il poursuit son activité d'illustrateur de presse (signant Whip ou Thiriat), entre autres pour la jeunesse, dans L'Aventure, Système D, L'Épatant, le Journal des romans[8]...
Il meurt à Paris le , rue de Bassano[9]. Il avait épousé Cécile Jeanne Charoy, dont sont issus au moins deux enfants, Suzanne Marie Thiriat (1894-1982)[10] et Pierre-Louis Thiriat (1896-1975)[11].
Outre pour la presse, Thiriat produisit des dessins et des aquarelles pour un certain nombre d'éditeurs de livres français et britanniques. Il fut le tout premier illustrateur du Portrait de Dorian Gray (1908) et dessina pour des histoires signées Arthur Conan Doyle, publiées d'abord dans Mon Bonheur (1907) et L'Aventure (1927-1928)[17]. Il termine sa carrière avec des couvertures pour Ferenczi & fils[18].
Georges de Porto-Riche, Le Passé, comédie en quatre actes représentée pour la première fois, à Paris, au Théâtre national de l'Odéon, le , Arthème Fayard, 1897.
Georges de Porto-Riche, Amoureuze. L'Infidèle, Fayard, 1902.