Paul ThénardPaul Thénard
Paul Thénard, également appelé baron Thénard ou Arnould Paul-Edmond Thénard, est né le à Paris et mort le à Talmay (Côte-d'Or). Cet agronome est connu pour avoir participé à la maîtrise du phylloxera[1]. BiographieIl est le fils de Louis Thénard, chimiste renommé. Il se marie en 1842 avec Bonne-Philipine-Isaure-Françoise Derrion-Duplan, dont la famille possède à Givry (Saône-et-Loire) une propriété. C'est là qu'il débute l'analyse des sols afin de comprendre les facteurs favorables au vignoble. En 1847 son épouse hérite d'une propriété à Talmay (en Côte d'Or). Tout en gardant Givry il s'installe à Talmay. Il poursuit ses recherches sur le moyen d'améliorer la fertilité des sols. Ses études lui valent d'être chevalier de la légion d'honneur le . Il est élu en 1864 à l'Académie des sciences le (section d'économie rurale)[2]. Il devient maire de Talmay en 1852 et le restera jusqu'en 1866 : il représente le canton de Pontailler-sur-Saône au conseil d’arrondissement de 1852 à 1856, puis au conseil général jusqu'en 1871[3]. La guerre à la Prusse est déclarée le . Fin décembre, Dijon est occupée par les troupes allemandes. La notoriété de Thénard lui vaut d’être emmené en otage à Brême, en Allemagne, pendant trois mois. Ses descendants sont toujours propriétaires du château de Talmay[4] et le domaine de Givry (7,9 hectares) est toujours exploité[5]. Travaux et publicationsTravauxC'est durant les années 1870 que le puceron Phylloxera vastatrix, apparu quelques années auparavant dans le Gard est présent dans le Rhône (Villié Morgon, 1863), puis en Saône-et-Loire (1875) et en Côte-d'Or (1878)[6]. Thénard met au point un traitement par le sulfure de carbone. Cette méthode est saluée par l'Institut français de la vigne et du vin[7] comme ayant eu un résultat essentiel, malgré ses limites : « Historiquement la lutte contre le Phylloxera a débuté par l'injection au niveau des racines de substances chimiques non toxiques pour la vigne comme le sulfure de carbone. Longue, onéreuse et peu efficace sur les racines profondes, cette technique a néanmoins permis d'assurer la survie de certains vignobles en attendant l'arrivée de nouvelles méthodes de lutte ». Paul Thénard démontre qu'il existe au moins trois phosphures d'hydrogène[8], le phosphure gazeux, le phosphure d'hydrogène solide et le phosphure d'hydrogène liquide. Publications
Notes et références
Liens externes
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