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Surtout peintre de portraits, Mathey ne s’est pourtant interdit ni le paysage, ni les marines, ni les scènes vécues, ni la décoration. Sur sa quarante-cinquième année, à l’époque de la lutte entre reproducteurs et originaux, il eut l’idée de se mettre à la gravure. Le Comité des Artistes français, dont il ne faisait plus partie, contestait le titre de graveurs à ceux qui ne travaillaient pas sur l’œuvre d’autrui. On voulait les exclure du Salon, et, à tout le moins, des récompenses. Mathey ouvrit le Traité de gravure à l’eau-forte de Maxime Lalanne, y prit les renseignements techniques dont il avait besoin, alla chercher dans ses carnets un croquis et le grava. C’était le portrait de son père, qu’il avait dessiné une dizaine d’années auparavant[1].
Son œuvre est récompensée à plusieurs reprises. Une médaille de 3e classe lui est décernée au Salon de 1876, une médaille de 2e classe lors du Salon de 1885, et une médaille d'or à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889. Enfin, il est décoré de la Légion d'honneur, le [2]. Il a gravé pour le compte de L'Estampe nouvelle[3].
↑Noël Clément-Janin, « Paul Mathey graveur », L’Art et les artistes : revue mensuelle d’art ancien et moderne, t. 5, no 29, , p. 271-5 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Base Léonore », sur Archives Nationales (consulté le )
↑« L'Estampe nouvelle, octobre 1897 - juin 1908 », in: J. Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 355.