Paul-Ernest-Anastase ForgetPaul-Ernest-Anastase Forget
Paul-Ernest-Anastase Forget était le premier évêque du diocèse de Saint-Jean-de-Québec, dans la province de Québec, au Canada. BiographieNé le à Saint-François-de-Sales, aujourd'hui un quartier de Laval. Il est fils de Léandre Forget et d'Éléonore Lespérance[1]. Il est ordonné prêtre le [1]. Il devient professeur au Collège de l'Assomption dans le diocèse de Joliette en 1910 puis part étudier à Rome, où il obtient un doctorat en philosophie, et à l'université de Lille de 1912 à 1914[1]. De retour au Collège de l'Assomption, il y est successivement professeur, préfet des études, vice-supérieur, puis supérieur à partir de 1930[1]. En 1933, l'évêque coadjuteur de Montréal Georges Gauthier le nomme chanoine, puis vicaire général de l'archidiocèse, et directeur de l'Action catholique[1]. Il est l'auteur d'un Précis d’histoire du Canada et de l'Histoire du Collège de l'Assomption[2]. Il est nommé évêque du nouveau diocèse de Saint-Jean-de-Québec par Pie XI le , et consacré le 29 juin suivant par le nonce apostolique au Canada, Andrea Cassulo[3]. Il est à l'origine de l'administration franciscaine des paroisses de sa région. Forget, en concertation avec le maire Paul Pratt de Longueuil, aide à la création de l'Externat classique de Longueuil[4], devenu le Collège Édouard-Montpetit. Il demeure en poste jusqu'à son décès le à l'âge de 69 ans. Son épiscopat, inspiré par le cardinal Verdier à Paris[réf. souhaitée], a augmenté le nombre d'églises et de paroisses, en particulier dans la région de Longueuil près de Montréal où la population est en croissance rapide : ce sont les « Chantiers du Bon Pasteur »[4]. Son successeur est Gérard-Marie Coderre. HéritageLes objets lui ayant appartenu sont visibles au musée de la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue[5]. Lors de la fondation de la ville de Brossard en 1958, il était prévu de la nommer « Forgetville » en l'honneur de Paul Forget. Or, le premier ministre Maurice Duplessis a objecté, par crainte de la connotation du mot anglais forget, « oublier », et a préféré le nom d'une famille locale et du maire d'alors de la municipalité concernée[6]. Il y a eu un collège Anastase-Forget à Saint-Lambert qui a fermé en 1968[7]. L'école Bruno-Choquette, à Saint-Jean-sur-Richelieu, était nommée École Monseigneur-Forget en son honneur, de sa fondation en 1951 jusqu'en 1976[8]. Une école primaire à Longueuil (dans l'ancienne ville de Jacques-Cartier) a été nommée Mgr Anastase-Forget. Cette école de la rue Cartier ferme en juin 1990[9]. Publication
Notes et références
Bibliographie
Voir aussiLiens externes
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