Patrick Moriau
Patrick Moriau est un homme politique belge de langue française, né le à Charleroi et mort le à Bruxelles. BiographieNé le à Charleroi, d’un père belge et d’une mère italienne, c’est par l’intermédiaire de son grand-père qu’il entra en politique[1]. Licencié en journalisme et communication sociale de l'Université libre de Bruxelles, il est député fédéral et bourgmestre de Chapelle-lez-Herlaimont. On le retrouvera dans l’ombre de Philippe Busquin, d’abord en tant qu’attaché de presse, ensuite comme chef de cabinet et enfin, comme secrétaire général du Parti socialiste[1]. Il a fait partie de la commission d'enquête parlementaire sur l'Affaire Dutroux, expérience qu'il raconte dans son livre, Les cahiers d'un commissaire[2]. Dans le cadre de l'affaire Dassault, Patrick Moriau. est mis en examen pour « faux, usage de faux, et blanchiment ». La justice lui reproche d'avoir dissimulé à Luxembourg quelque 625 000 euros, un pot-de-vin versé par le groupe Dassault au Parti socialiste pour décrocher un marché militaire, somme qui avait été soustraite à la taxation[3]. Reconnu coupable dix ans plus tard de faux et usage de faux, il n'est pas sanctionné, en raison de l'ancienneté des faits[4]. Il est inculpé pour corruption passive dans le cadre du dossier « Citta Verde »[Quoi ?] à Farciennes[5]. Il meurt le d'un cancer du poumon[6]. ThèsesDans son livre, il a évoqué des protections importantes dont aurait bénéficié Michel Nihoul dans l'entourage du palais royal[7]. Publications
Notes et références
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