1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5, variante aussi appelée le Giuoco Piano[2].
La partie italienne compte parmi les ouvertures les plus anciennes; elle fut déjà analysée par Pedro Damiano dans son livre publié à Rome en 1512. Cette ouverture est très employée par les débutants.[réf. nécessaire]
Variantes
Plusieurs choix s'offrent aux Noirs dans la partie italienne:
Le Giuoco Piano (caractérisé par les coups 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5).
a
b
c
d
e
f
g
h
8
8
7
7
6
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
a
b
c
d
e
f
g
h
Position de base de la partie Giuoco Piano.
La Défense des deux cavaliers (caractérisé par les coups 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Cf6), où ils contre-attaquent dès le troisième coup.
a
b
c
d
e
f
g
h
8
8
7
7
6
6
5
5
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4
3
3
2
2
1
1
a
b
c
d
e
f
g
h
Position de base de la partie italienne défense des deux cavaliers.
La défense hongroise (caractérisé par les coups 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fe7).
a
b
c
d
e
f
g
h
8
8
7
7
6
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
a
b
c
d
e
f
g
h
Position de base de la partie italienne défense hongroise.
L'anti-attaque Fegatello, caractérisée par les coups 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 h6.
a
b
c
d
e
f
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h
8
8
7
7
6
6
5
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2
2
1
1
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g
h
Position de base de la partie italienne anti-attaque Fegatello.
Exemples de parties italiennes (variante Giuoco Piano)
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. d4 exd4 4. Fc4 (la partie débute par une ouverture appelée Gambit écossais; celle-ci est notamment recommandée pour les Blancs par le livre-répertoire Chess Openings for White, Explained) Fc5 5. c3 Cf6 6. cxd4 Fb4+ 7. Fd2 Fxd2+ 8. Cbxd2 (la partie a maintenant transposé dans la même variante de l'Italienne que la partie Van den Doel-Sokolov) d5 9. exd5 Cxd5 10. Db3 Ca5 11. Da4+ Cc6 12. Db3 Ca5 13. Da4+ Cc6 14. Db3 1/2-1/2 (partie nulle à la demande des joueurs, car la même position s'est répétée trois fois).
Lev Alburt, Roman Dzindzichashvili et Eugene Perelshteyn, Chess Openings for White, Explained: Winning with 1. e4, New York, Chess Information and Research Center, 2006 .
Eduard Gufeld et Oleg Stetsko, The Giuoco Piano, Batsford, 1996
Tim Harding et George Botterill, Italian Game (Giuoco Piano), Batsford, 1977.
Larry Kaufman, The Chess Advantage in Black and White, McKay Chess Library, 2004 .
Jan Pinski, Italian game and Evans Gambit, Everyman Chess, 2005 .
↑Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le Nouveau Guide des échecs. Traité complet, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1710 p. (ISBN978-2-221-11013-3), p. 208.