Parti travailliste géorgien
Le Parti travailliste géorgien (géorgien : საქართველოს ლეიბორისტული პარტია) est un parti politique fondé en 1995[1]. HistoireLe Parti travailliste est un parti politique du centre gauche, d’inspiration sociale-démocrate, ayant une culture d’opposition : il aurait pu présider le Conseil de la ville de Tbilissi une seule fois, mais s'est désisté au profit du parti arrivé en second[2]. En politique étrangère, il affiche une position équilibrée entre la Russie d’une part, les États-Unis et l’Union européenne d’autre part, mais il soutient en pratique une politique pro-occidentale : le , il signe, avec neuf autres partis politiques d’opposition, un appel aux pays membres de l’OTAN pour l’intégration de la Géorgie[3]. Cette situation tient probablement au profil de son fondateur, Chalva Natelachvili[4],par ailleurs co-auteur de la constitution géorgienne, pragmatique, tour à tour allié et opposé à Edouard Chevardnadze, puis à Mikheil Saakachvili et enfin à Bidzina Ivanichvili, et objet d’intimidations, voire de tentatives d’assassinat, durant les 20 années de sa carrière politique[5]. Résultats électorauxLe , lors des élections locales à Tbilissi, le Parti travailliste arrive en tête, devant le Mouvement national[6]. Le , il annonce qu’il supporte la candidature de Mikheil Saakachvili, chef de file du Mouvement national et opposant à Edouard Chevardnadze, à la présidence du Conseil de la capitale. Lors de la Révolution des Roses, Chalva Natelachvili annonce le , qu’il supporte le président Edouard Chevardnadze, provoquant des réactions au sein de ses partisans[7]. Le Parti travailliste propose le de boycotter les élections présidentielles du et entre dans l’opposition à l’alliance Mikheil Saakachvili (président) – Zourab Jvania (premier ministre) – Nino Bourdjanadze (présidente du Parlement)[8]. Lors de l’élection présidentielle du , le candidat du Parti travailliste, Chalva Natelachvili, obtient 6,49 % des suffrages exprimés[9]. À la suite des élections législatives du , remportées par le Mouvement national uni, le Parti travailliste décide de boycotter le Parlement, accusant le pouvoir politique en place de fraude : ses quatre députés nouvellement élus, Chalva Natelachvili, Joseb Shatberashvili, Giorgi Gugava et Kakha Dzagania, démissionnent[10]. Lors des élections législatives de 2012, le Parti travailliste recueille 1,25 % des suffrages exprimés au scrutin proportionnel plurinominal, sous le seuil des 5 %, et ne retrouve pas de siège au Parlement. Lors de l’élection présidentielle du , le candidat du Parti travailliste, Chalva Natelachvili, obtient 2,87 % des suffrages exprimés[11]. En prévision des élections législatives géorgiennes de 2016, le Parti travailliste présente Le , une liste de vingt candidats menée par Shalva Natelashvili[12]. Le , il recueille 3,14 % des suffrages exprimés au scrutin proportionnel plurinominal, sous le seuil de 5%[13]. Parallèlement, au scrutin majoritaire uninominal, aucun de ses candidats n’est en mesure de gagner au 2e tour[14]. Il n’aura donc pas de représentant au nouveau Parlement. Élections législatives
Notes et références
Voir aussi |