Fondé le sous le nom de Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), il comprend également l'Union de la jeunesse communiste de Tunisie (UJCT), son organisation de jeunesse, et possède le journal Al Badil. Étant clandestin car non reconnu par le pouvoir en place, il ne peut légalement exercer ses activités ; Amnesty International rapporte en 1998 le cas de cinq étudiants condamnés à quatre ans de prison à la suite de manifestations étudiantes, pour appartenance au PCOT.
Le porte-parole du parti et directeur de son journal est Hamma Hammami ; il devient secrétaire général au terme du congrès de juillet 2011[3].
Le , Hamma Hammami annonce une nouvelle dénomination pour le PCOT qui devient le Parti des travailleurs tunisiens[4]. Le 7 octobre, le PTT participe à la fondation du Front populaire.
Lors de l'élection de l'Assemblée constituante le , neuf mois après le renversement du régime de Ben Ali, le PCOT obtient trois des 217 sièges à pourvoir. Il s'est présenté dans toutes les circonscriptions électorales, à l'exception de celle du monde arabe ; ses listes portaient le nom d'« Alternative révolutionnaire », sauf à Gafsa (Orientation révolutionnaire), en Italie et aux Amériques (Voie révolutionnaire).