Paroisse de Peel
La paroisse de Peel est à la fois une paroisse civile[note 1] et un ancien district de services locaux (DSL) canadien du comté de Carleton, située à l'ouest du Nouveau-Brunswick. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le territoire du DSL a été réparti entre les villes de Carleton North et Hartland[1]. ToponymePeel est probablement nommé ainsi en l'honneur de Jonathan Peel, alors ministre britannique de la Défense, ou en l'honneur de Sir Robert Peel (1788-1850), premier ministre britannique[2].
GéographieSituationLa paroisse de Peel est située à 130 kilomètres de route au nord-ouest de Fredericton. La paroisse est limitrophe de Florenceville-Bristol au nord-ouest, de la paroisse de Kent au nord, de la paroisse d'Aberdeen au nord-est et de la paroisse de Brighton à l'est et au sud. Au-delà du fleuve, à l'ouest, se trouve la paroisse de Simonds. Outre Florenceville-Bristol, la ville de Hartland se trouve à quelques kilomètres au sud. TopographieLa paroisse est située dans les Appalaches. Les principaux sommets sont le mont Oakland (320m), The Pinacle (308m) et le mont Carrs (230m). Les chutes Stickney, situées directement au nord du village éponyme, ont une hauteur de 2,5 mètres[3]. Villages et hameauxLa paroisse comprend les hameaux de Hale, Jericho, Lansdowne, Mount Pleasant, Oakland, Peel, Riverbank, South Gordonsville et Stickney. Esdraelon est séparé entre la paroisse d'Aberdeen, la paroisse de Brighton et la paroisse de Peel. Bannon est séparé avec la paroisse de Brighton. HistoireLe territoire est colonisé le long du fleuve Saint-Laurent vers 1800 jusqu'en 1810, par des colons originaires du bas de la vallée, d'origine loyaliste ou de Nouvelle-Angleterre[4].
La municipalité du comté de Carleton est dissoute en 1966[5]. La paroisse de Peel devient un district de services locaux en 1967[5]. DémographieD'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 1375 habitants en 2001, comparativement à 1286 en 1996, soit une hausse de 6,9 %. La paroisse compte 513 logements privés, a une superficie de 113,13 km2 et une densité de population de 12,2 habitants par kilomètre carré. ÉconomieEntreprise Carleton, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[8]. AdministrationCommission de services régionauxLa paroisse de Peel fait partie de la Région 12[9], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [10]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[11]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[11]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[12]. Représentation et tendances politiquesNouveau-Brunswick: Peel fait partie de la circonscription provinciale de Carleton, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Dale Graham, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 1993 puis réélu depuis ce temps. Canada: Peel fait partie de la circonscription électorale fédérale de Tobique—Mactaquac, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Michael Allen, du Parti conservateur. Il fut élu lors de la 39e élection générale, en 2006, et réélu en 2008. Vivre dans la paroisse de PeelLe DSL est inclus dans le territoire du sous-district 8 du district scolaire Francophone Nord-Ouest[13]. Les écoles francophones les plus proches sont à Grand-Sault. Cette ville compte aussi un campus du CCNB-Edmundston alors qu'il y a une université à Edmundston même. Il y a un bureau de poste à Stickney. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Hartland. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean, et The Daily Gleaner, publié à Fredericton. Ils ont aussi accès au bi-hebdomadaire Bugle-Observer, publié à Woodstock. Les francophones ont accès par abonnement au quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. CulturePersonnalités
Architecture et monumentsIl reste plusieurs traces du passé industriel de Stickney, dont les ruines d'une tonnellerie, une cheminée industrielle ainsi qu'un barrage qui faisait fonctionner une scierie[3]. Municipalités limitrophesNotes et référencesNotes
Références
Bibliographie
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