Pardoux Bordas
Pardoux Bordas, né le à Saint-Yrieix (Haute-Vienne), mort le dans la même ville, est un homme politique de la Révolution française. BiographiePrésident du district de Saint-Yrieix, il est député de la Haute-Vienne de 1791 à 1797. Mandat à la LégislativeLa France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791. En septembre 1791, Pardoux Bordas, alors président du tribunal du district de Saint-Yrieix, est élu député du département de la Haute-Vienne, le troisième sur sept, à l'Assemblée nationale législative[1]. Il siège sur les bancs de la gauche de l'Assemblée. En février 1791, il vote en faveur de la mise en accusation de Bertrand de Molleville, le ministre de la Marine[2]. En avril, il vote pour que les soldats du régiment de Châteauvieux, qui s'étaient mutinés lors de l'affaire de Nancy soient admis aux honneurs de la séance[3]. En août, il vote en faveur de la mise en accusation du marquis de La Fayette[4]. La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est suspendu et incarcéré avec sa famille à la tour du Temple. Mandat à la ConventionEn septembre 1792, Pardoux Bordas est réélu député de la Haute-Vienne, le troisième sur sept, à la Convention nationale. Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la détention » mais rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[5]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[6]. En mai, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[7]. En floréal an III (mai 1795), il est élu membre de la Commission des Vingt-et-Un chargée d'examiner la conduite de Joseph Le Bon, envoyé en mission à Arras et accusé d'exactions. En vendémiaire an IV (octobre 1795), il est élu membre du Comité de Sûreté générale aux côtés de Pierre Guyomar, d'Augustin Kervélégan et de Claude Roberjot[8]. Il passe au Conseil des Cinq-Cents le 21 vendémiaire an IV puis au Conseil des Anciens le 23 germinal an V, dont il devient président du au . Opposé au coup d'État du 18 Brumaire, il finit par se rallier au régime, et devient chef de bureau au ministère de la Justice, puis juge suppléant à la cour de justice criminelle en 1807. Sources
Liens externes
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