Parc naturel Obô de São Tomé

Parc naturel Obô de São Tomé
Une entrée du parc.
Géographie
Pays
District
Coordonnées
Superficie
195 km2
Administration
Type
WDPA
Création
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Géolocalisation sur la carte : Sao Tomé-et-Principe
(Voir situation sur carte : Sao Tomé-et-Principe)

Le parc naturel Obô de São Tomé (PNOST) a été créé en 2006[1] sur l'île de Sao Tomé, en même temps que le parc naturel Obô de Principe sur l'île de Principe. Ces deux espaces de Sao Tomé-et-Principe visent une reconnaissance internationale à travers un statut de parc national[2], mais en 2019 l'UICN ne leur avait pas encore assigné de catégorie[3].

Qu'est-ce que l'obô ?

« Obô » désigne les épaisses forêts réputées primaires de São Tomé[4]. C'est en quelque sorte une « jungle » que les Portugais, dès leur arrivée au XVe siècle, cherchèrent à dompter en la défrichant pour cultiver d'abord la canne à sucre, puis le café et le cacao, au sein de plantations nommées « roças » – du verbe roçar qui signifie « débroussailler ». Le XXe siècle marque un tournant, avec l'indépendance et la crise. L'activité se réduit et le patrimoine architectural est à l'abandon[5]. L'obó reste en marge de la vie économique et sociale du pays, mais l'écotourisme nourrit quelques espoirs[4].

Histoire

En 1999, une loi sur la Conservation de la faune, de la flore et des aires protégées avait déjà classé Obô comme « parc naturel ». Le texte de 2006 le crée officiellement et en précise les contours et le statut[1].

Territoire

Le PNOST recouvre un peu moins du tiers de la superficie de l'île et s'étend sur trois zones discontinues, réparties sur 4 des 6 districts de l'île (Caué, Lembá, Lobata et Mé-Zóchi) :

Flore

108 espèces végétales ont été dénombrées dans le parc, dont 31 figurent sur la liste rouge de l'UICN[7].

Faune

On a recensé 4 espèces de mammifères, 20 espèces et 8 sous-espèces d'oiseaux, 6 espèces et 1 sous-espèce de reptiles, 5 espèces d'amphibiens, des dizaines, voire des centaines d'espèces d'invertébrés[2].

Notes et références

  1. a et b (pt) Lei no O6/2006, Lei de Parque Natural, Obô, São Tomé [1]
  2. a et b (pt) Plano de Manejo. Parque Nacional Obô de S. Tomé, 2009-2014, p. 2, [lire en ligne]
  3. (en) Parque Natural Obô de São Tomé in São Tomé and Príncipe, Protected Planet [2]
  4. a et b Jean-Michel Lebigre, « L’obó de São Tomé (République de São Tomé e Príncipe) : un exemple d’hinterland forestier insulaire », in Cahiers d'Outre-Mer, février 2003, no 224, p. 379-400, [lire en ligne]
  5. Jean-Yves Loude, « Autre regard : Nouveau drame à São Tomé », in Bulletin des bibliothèques de France, décembre 2015, p. 95-106, [lire en ligne]
  6. (pt) Plano de Manejo. Parque Nacional Obô de S. Tomé, op. cit., p. 17
  7. (pt) Plano de Manejo. Parque Nacional Obô de S. Tomé, op. cit., p. 64-65

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

  • (pt) António Almeida, Sandra Ribeiro, Helena Botelho, « Parque Nacional de Obô: Conhecimento e perceções acerca da sua importância em alunos de S. Tomé », in AmbientalMente sustentable, 2017, no 23-24, p. 223-232, à télécharger [3]
  • Jean-Michel Lebigre, « L’obó de São Tomé (République de São Tomé e Príncipe) : un exemple d’hinterland forestier insulaire », in Cahiers d'Outre-Mer, , no 224, p. 379-400, [lire en ligne]
  • (pt) Plano de Manejo. Parque Nacional Obô de S. Tomé, 2009-2014, 214 p., [lire en ligne]