Comme son nom l'indique, c'est une ancienne roça – encore partiellement en activité – spécialisée dans la production de café, et à un moindre degré de cacao.
Histoire
Au cours du XIXe siècle, Monte Café était un haut lieu de production du café et du cacao : la culture du café a été introduite à Sao Tomé en 1787 et celle du cacao en 1822, après l'abandon au profit du Brésil de la culture de la canne à sucre, qui jusque là était l'unique produit d'exportation du pays[2].
Fondée en 1858 par Manuel da Costa Pedreira, la roça Monte Café est l'une des plus anciennes du pays[3].
Photographies et croquis réalisés en 2011 mettent en évidence la disposition des bâtiments, leurs dimensions et leur état à cette date[4].
Anciennes installations (2019).
Séchoirs à café.
Four.
Wagonnets pour le cacao.
Anciens bâtiments (2019).
Séchoirs.
Hôpital.
Administration.
Géographie
Climat
Monte Café est doté d'un climat tropical de type As selon la classification de Köppen. La pluie y tombe surtout en hiver, peu en été. La température moyenne annuelle est de 19,9 °C[5].
Géographie physique
Ce climat, ajouté à une altitude moyenne de 670 m et des sols appropriés, se sont avérés propices à la culture du café arabica[3].
Population
Lors du recensement de 2012, 684 habitants y ont été dénombrés[6].
Économie
En 1878 l'abolition de l'esclavage dans les colonies portugaises était devenue effective. Coïncidant avec une crise économique, elle mit fin au cycle du café. Aujourd'hui Monte Café demeure la seule grande plantation destinée à la caféiculture[7] et connaît des difficultés. Un projet de reprise par l'entreprise française Malongo n'a pas abouti[8].
↑(pt) Ayolse Andrade Pires dos Santos, Joelson Gonçalves de Carvalho, Agricultura camponesa, produção agrícola e reprodução material: um estudo sobre os camponeses de Monte Café em São Tomé e Príncipe, juin 2018, p. 3, [lire en ligne]
↑ a et b(pt) Monte Café (As Roças de São Tomé et Príncipe)
↑(pt) Instituto Nacional de Estatística de São Tomé e Príncipe, Recenseamento Geral da População e da Habitação 2012 (IV RGPH 2012). Resultados Gerais sobre Localidades, 2016, p. 27 [2]
↑Dominique Gallet, Sao Tomé et Principe : les îles du milieu du monde, Karthala, Paris, 2008 (nouvelle édition revue et augmentée), p. 53 (ISBN978-2-8111-0025-4)
↑« Le secteur agricole à Sao Tomé &
Principe », DG Trésor, juin 2017 [3]
(pt) Pape Duarte et Rodrigo Rebelo de Andrade, As roças de São Tomé e Príncipe, Lisbonne, Tinta da China, , 239 p. (ISBN9896711755).
(pt) Hugo Alexandre Fernandes Machado da Silva, A Descodificação da Roça de São Tomé e Príncipe. Génese, processo e lógicas espaciais (thèse de doctorat en architecture), Université de Porto, , 1523 p. (lire en ligne).
(pt) Ayolse Andrade Pires dos Santos, Joelson Gonçalves de Carvalho, Agricultura camponesa, produção agrícola e reprodução material: um estudo sobre os camponeses de Monte Café em São Tomé e Príncipe, , 17 p., [lire en ligne]