Le papyrus P32 (dans la numérotation Gregory-Aland), désigné par le sigle 32, est une copie ancienne du Nouveau Testament en grec. Il s’agit d’un papyrus de l’épître à Tite, contenant seulement Tite 1:11-15; 2:3-8.1. Le manuscrit est daté par paléographie à la fin du IIe siècle[1]
Description
Il est écrit en lettres rondes et assez larges. Une légère tendance à la division des mots peut être observé. Les nomina sacra sont abrégés[2].
Le texte grec de ce codex est représentatif du type alexandrin. Aland le décrit comme "un texte au moins normal", et le place dans la catégorie I[3]. Ce manuscrit est en accord avec le Codex Sinaiticus et avec F G[1].
« EΠIΣTOMI-
ZEIN OITINEΣ OΛOYΣ OIKOYΣ ANATPE- ΠOYΣI ΔIΔAΣKONTEΣ A MH ΔEI AIΣXPOY KEPΔOYΣ XAPIN EIΠEN TIΣ EΞ AYTΩN IΔIOΣ AYTΩN ΠPOΦHTHΣ KPHTEΣ AEI ΨEYΣTAI KAKA ΘHPIA ΓAΣTEPEΣ APΓAI H MAPTYPIA AYTH EΣTIN AΛHΘHΣ ΔI HN AITIAN EΛENXE AYTOYΣ AΠOTOMΩΣ INA YΓIAINΩΣIN EN TH ΠIΣTEI MH ΠPOΣEXONTEΣ IOYΔAIKOIΣ MYΘOIΣ KAI ENTOΛAIΣ ANΘPΩΠΩN APOΣTPEΦO- MENΩN THN AΛEΘEIAN ΠANTA KA- ΘAPA TOIΣ KAΘAPOIΣ TOIΣ ΔE MEMIAM- MENOIΣ KAI AΠIΣTOIΣ OYΔEN KAΘAPON »
« epistomi- zein oitines olous oikous anatre- pousin didaskontes a mē dei aischrou kerdous charin eipen tis ex autōn idios autōn prophētēs krētes aei pseustai kaka thēria gasteres argai ē marturia autē estin alēthēs di ēn aitian elenche autous apotomōs ina ugiainōsin en tē pistei mē prosechontes ioudaikois muthois kai entolais anthrōpōn apostrepho- menōn tēn alētheian panta ka- thara tois katharois tois de memiam- menois kai apistois ouden katharon »
« ...
pour museler, parce qu’ entrainent des familles entières, enseignant ce qu’il ne faut pas faire, pour de viles recherches de gain. Il a même été dit une fois par eux, même par l’un de leurs prophètes, que les crétois sont toujours des menteurs, de méchantes bêtes, et des gloutons paresseux." Ce témoignage est vrai. Pour cette raison, réprouve-les sévèrement, pour que peut-être ils reviennent dans la foi ; Ne donnant pas foi à des mythes juifs, et dans des commandements d’hommes, qui se détournent de la vérité. Toutes choses sont pures dans le pure : mais en ceux qui sont à la fois souillés et non croyants, rien n’est pur. »
« ΔIABO-
ΛOYΣ MHΔE OINΩ ΠOΛΛΩ ΔEΔOYΛΩ-
MENAΣ KAΛOΔIΔΣKAΛOYΣ INA
ΣΩΦPONIZΩΣIN TAΣ NEAΣ ΦIΛAN-
ΔPOYΣ EINAI ΦIΛOTEKNOYΣ ΣΩΦPO-
NAΣ AΓNAΣ OIKOYPΓOYΣ AΓAΘAΣ
YΠOTAΣΣOMENAΣ TOYΣ IΔIOIΣ AN-
ΔPAΣIN INA MH O ΛOΓOΣ TOY ΘY BΛA-
ΣΦHMHTAI TOYΣ NEΩTEPOYΣ
ΩΣAYTΩΣ ΠAPAKAΛEI ΣΩΦPON-
EIN ΠEPI ΠANTA ΣEAYTON ΠAPE-
XOMENOΣ TYΠON KAΛΩN EPΓΩN
EN TH ΔIΔAΣKAΛIA AΦΘONIAN ΣE-
MNOTHTA ΛOΓON YΓIH AKATAΓNΩ-
ΣTON INA O EΞ ENANTIAΣ ENTPA-
ΠH »
« diabo-
lous mēde oinō pollō dedoulō-
menas kalodidaskalous ina
sōphronizōsin tas neas philan-
drous einai philoteknous sōphro-
nas agnas oikourgous agathas
upotassomenas tois idiois an-
drasin ina mē o logos tou thu bla-
sphēmētai tous neōterous
ōsautōs parakalei sōphron-
ein peri panta seauton pare-
chomenos tupon kalōn ergōn
en tē didaskalia aphthonian se-
mnotēta logon ugiē akatagnō-
ston ina o ex enantias entra-
pē »
« ...
faux accusateurs, sans maltraiter les esclaves, enseignant ce qui est bon. Ainsi
Ils peuvent enseigner à ceux qui sont sensibles que les jeunes femmes, aimant leurs maris, aimant leurs enfants. Sobre d’esprits,
pures, occupées à la maison, gentilles,
soumises à leur propre mari.
Ainsi la parole de Dieu ne sera pas blasphémée.
Le jeune homme,
de même, se dépêche d’être sobre d’esprit.
Concernant toutes choses, montres-toi comme
un exemple de bon travail :
dans l’enseignement montre de l’intégrité, du sérieux,
de la parole sans reproche ;
afin que celui qui s’oppose prenne honte, »
Arthur Surridge Hunt, [www.us.archive.org/GnuBook/?id=catalogueofgreek01johnuoft#27 Catalogue of the Greek Papyri in the John Ryland Library] I, Literatury Texts (Manchester 1911), p. 10-11.
Références
↑ ab et cPhilip W. Comfort et David P. Barrett, The Text of the Earliest New Testament Greek Manuscripts, Wheaton, Illinois, Tyndale House Publishers, , 697 p. (ISBN978-0-8423-5265-9), p. 135
↑A. S. Hunt, Catalogue of the Greek Papyri in the John Ryland Library I, Literatury Texts (Manchester 1911), p. 10.